Au lendemain du scrutin de dimanche, les envoyés de Transparency International, se sont exprimé via un point de presse le 8 octobre à l’Hotel Hilton de Yaoundé.
Les observateurs électoraux de l’organisme international, venus de Tunisie, Etats-Unis et de France, ont tenu à faire le bilan de leurs remarques sur le terrain des opérations électorales de dimanche, dans plusieurs villes dont Buéa, Yaoundé, Limbé entre autres. M. Raphaël Kalfon, le Chef de mission de ce collège d’observateurs, a souligné qu’ils ont reçu des réponses pertinentes durant leurs sollicitations, et ont apprécié le professionnalisme des agents d’ELECAM. Amanda Benzekri, quant à elle a argué, que l’ambiance était très calme à Buea, malgré le fait que le déroulement du scrutin s’est fait lentement. Nurit Greenger, qui s’est également rendu à Limbe a posé le même sentiment et a affirmé n’avoir vu aucun mauvais comportement de la part de toute la chaine électorale.
En effet, Mme Yamina Thabet qui était en mission d’observation dans la capitale Yaoundé, a souligné que dans certains bureaux de vote, il y avait les bulletins des neuf candidats, alors que dans d’autres, il n’y avait que ceux des huit. Elle a ajoutée qu’une présence sécuritaire était effective et les populations ont pu voter en masse. Meme son de cloche à Baham, Raphaël Kalfon a révélé que tout s’est bien passé dans cette localité, qui n’a enregistré aucune tension.
En outre, jusqu’au dépouillement, les observateurs sont restés unanimes sur des soupçons de fraude : « Il ne s’est rien passé, honnêtement, je ne vois pas comment on peut frauder. Dans les bureaux de vote, il y avait cinq à six personnes représentants les candidats. Il y avait toujours du monde », précise Raphael Kalfon aux hommes et femmes de médias.
Néanmoins, la seule appréhension du groupe, est la gestion des voix du candidat Akere Muna qui a désisté aux dernières heures, pour la coalition et durant les dépouillements, il y’a eu quelques interrogations sur une possible addition des voix d’Akere au profit du candidat Kamto. En résumé, c’est un sentiment de satisfaction qui a animé les observateurs pour ce scrutin présidentiel dans son ensemble.