Depuis le 22 septembre, Enow Abrams Egbe, président de l’instance et ses homologues parcourent les dix régions pour s’assurer du bon déroulement du scrutin.
Le président du Conseil électoral et les dix-sept autres membres de l’instance, soucieux de la disponibilité du matériel électoral et autres éléments clés nécessaires à un vote sans faute, effectuent une descente de vérification. Elle intervient après une session ordinaire, la 3e de l’année 2018, tenue le 20 septembre, et qui a permis au Conseil électoral de s’accorder sur le budget de l’exercice 2018 de l’organisme chargé du processus électoral et référendaire au Cameroun. Cette autre tournée des membres du Conseil électoral survient au moment où la direction générale des Elections est en train d’acheminer du matériel électoral dans les dernières circonscriptions, à partir de la Base aérienne de Yaoundé.
L’objectif de cette descente est aussi de s’assurer du fait que les électeurs retirent effectivement leurs cartes dans les antennes communales, même si les dernières statistiques en la matière indiquent que cette opération se déroule normalement jusqu’ici. Le 21 septembre, Enow Abrams Egbe et les autres membres du Conseil électoral, assistés d’Erik Essoussè et Abdoukarimou, respectivement directeur général et directeur général adjoint des Elections, ont eu un échange avec les médias nationaux à Yaoundé. Une opportunité pour les deux parties de s’accorder sur un ensemble de sujets qui apparaissaient jusqu’ici comme des points de dissension, notamment la décision prise par le Conseil électoral, au sujet des bureaux de vote dans les casernes militaires et les chefferies. Enow Abrams Egbe a expliqué que ces lieux, au regard de la loi camerounaise, sont des lieux publics. Il a tout de même indiqué que « si déplacer les bureaux de vote qui s’y trouvent peut contribuer à décrisper l’atmosphère politique dans notre pays, autant le faire ». Le président a insisté que c’est une décision unanime du Conseil électoral.