L’opération électorale s’est accentuée avec l’installation de l’équipe en charge le 9 Octobre dernier à Yaoundé, par le Président du Conseil constitutionnel.
Il s’agit d’un dispositif électoral prévu par la loi, et qui est public. L’extrait de l’alinéa 3 de l’article 69 de la loi n° 2012/001 du 19 avril 2012 portant code électoral, modifiée et complétée par la loi n°2012/017 du 21 décembre 2012 consacre ce caractère au recensement des votes, Rappel en a été fait par M. Clément Atangana, Président du Conseil constitutionnel, lors de l’installation des membres de la commission nationale de recensement général des votes.
En effet, c’est la salle des huis clos du Palais des Congrès, qui a servi de cadre aux travaux, en présence des hommes de médias, et des représentants des candidats. Le Président du Conseil a rassuré ses interlocuteurs que tout se passera dans la transparence. Il faut souligner que le contexte est particulier, depuis la proclamation de victoire autoproclamé d’un candidat il y’a quelques jours. Le travail de cette commission servira de base à la proclamation des résultats par le Conseil constitutionnel en plus du verdict des différents recours introduits.
En outre, le procès-verbal qui sortira de ces délibérations devrait être signé du président et des membres présents. M. Clément Atangana, patron du Haut Conseil, a appelé à la responsabilité de tous les acteurs, et leur sens de respect des dispositions juridiques.
En rappel, la commission nationale de recensement des votes, est composée d’un membre du Conseil constitutionnel qui en assure la présidence, de deux magistrats de l’ordre judiciaire désignés par le président de la Cour suprême, de cinq représentants de l’administration, de cinq représentants d’Elections Cameroon et d’un représentant de chaque candidat ou parti politique en compétition. Le 9 octobre dernier, seuls les représentants du parti Univers et du Front populaire pour le développement, étaient absents. Juste après la phase protocolaire, le président de la commission, Emile Essombè, a réuni ses collègues, question d’expliquer aux nouveaux membres les modalités pratiques du déroulement des travaux. La loi camerounaise impose à la commission de transmettre son procès-verbal dans un délai de cinq jours au Conseil constitutionnel, accompagné des pièces annexes. Les concitoyens restent donc attentifs à ce grand moment républicain post-électoral.