La substance du communiqué de René Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication (Mincom), rendu public le 15 juillet, vient remettre toutes les Camerounaises et tous les Camerounais face à leurs responsabilités. A leur intention, il a rappelé que « le président de la République, où qu’il se trouve, a droit à des égards et mérite la considération de tous ses compatriotes ». Malheureusement, depuis un certain temps, les séjours du président de la République, et de Madame Chantal Biya dans certains pays étrangers, font l’objet d’agissements et de manifestations agressifs, violents et incontrôlés, organisés par certains de nos compatriotes, animés par le désir de perturber leur bon déroulement. L’ubuesque expérience a été renouvelée le 17 juillet à Genève en Suisse. Les alentours du lieu de résidence du président Paul Biya et sa suite officielle ont été l’objet d’exactions, ourdies et orchestrées par des groupuscules hétéroclites et visiblement mal inspirés réunis au sein de la tristement célèbre Brigade anti-sardinards.
Incontestablement, ces actes portent préjudice, non seulement à celui qui, de par la volonté de l’immense majorité du peuple camerounais, préside avec clairvoyance et bonheur aux destinées de notre nation, mais aussi à l’image du Cameroun et à la dignité du peuple camerounais. Sénat, Assemblée nationale, partis politiques, société civile, et tous les Camerounais de bonne volonté, animés d’un esprit patriotique, conscients de leur responsabilité et de la sacralité de la fonction de président de la République, ont condamné sans réserve, les agissements irresponsables de ces compatriotes.
« C’est donc dire, qu’attenter à la personne du chef de l’Etat, c’est porter atteinte au Cameroun et aux Camerounais dans leur ensemble », tranche René Emmanuel Sadi. Par la voix du Mincom, le gouvernement de la République, en appelle au patriotisme de ces concitoyens de la diaspora, à leur honorabilité et à leur sens de responsabilité, pour qu’ils s’abstiennent à l’avenir de mener de telles actions à la fois inopportunes, déshonorantes et pernicieuses, qui ne peuvent que jeter l’opprobre sur tous, et faire du tort à leur propre pays. « Le Gouvernement de la République rappelle que la résolution des problèmes auxquels pourrait être confronté notre pays, ne se trouve point hors du Cameroun, mais à l’intérieur du Cameroun, et dans le cadre des institutions de la République », précise le Mincom. Par conséquent, le gouvernement de la République exhorte tous les Camerounais, et en particulier ceux de la diaspora, coutumiers de ces agissements désordonnés, intempestifs et irrévérencieux, à revenir à une morale républicaine exemplaire, pour exprimer leurs revendications, quelles qu’elles soient, et s’inscrire par là-même dans une démarche constructive et citoyenne, pour l’édification d’un Cameroun digne et respecté, en Afrique et dans le Monde.