La commémoration des 27 années de vie de Paul et Chantal Biya s’est célébrée dans un contexte marqué par la pandémie du nouveau coronavirus. Le 23 avril 1994, Chantal âgée de 24 ans, et Paul Biya, 61 ans, ont convolé en justes noces. Chantal Pulchérie Vigouroux a ainsi de dire oui pour le meilleur et le pire à la « force de l’expérience », devenant de fait la première dame du Cameroun. Le 20 mai 1994, le peuple camerounais découvre le visage rayonnant de joie et d’amour d’une première dame ayant conquis le cœur du chef de l’État au terme d’une rigoureuse sélection.
En effet, de nombreuses sources concordantes indiquent qu’à la suite du décès, en 1992, de Madame Jeanne Irène Biya, le chef de l’État va être sollicité avec insistance par ses proches des palais d’Etoudi et de Mvomeka’a, pour redonner au pays une nouvelle première Dame. Dans sa sélection, le président Paul Biya déjoua tous les pronostics, en choisissant une jeune et magnifique femme métisse. Chantal Biya réjouit les classes populaires qui la trouvent naturelle, ordinaire et spontanée. Plusieurs observateurs pensent qu’en faisant le choix d’épouser Chantal Pulchérie Vigouroux, le président Paul Biya fit la démonstration de son ouverture d’esprit et surtout, sa liberté d’agir dans un contexte politique où les analyses profanes ou savantes de sa dépendance à l’égard de son entourage allaient bon train.
Toutefois, il est évident que ce choix a ravi pour une seule et même raison : cette union ne fut pas dictée par une stratégie politique mais fut bien le fruit d’un choix affectif. Il venait ainsi de choisir son bras droit. Et les faits vont donner raison au président de la République, surtout qu’aujourd’hui, la première dame s’est positionnée, à travers ses actions, non seulement comme une mère qui a toujours su venir en aide à ses enfants, mais c’est une véritable égérie sur le plan international. On en veut pour preuve les différentes organisations qu’elle dirige et surtout les différentes reconnaissances internationales qu’elle a engrangées au fil du temps.