Le président Paul Biya, a reçu en audience, dans l’après-midi du 23 juin 2021, l’investisseur nigérian Aliko Dangote. Le président et éponyme au Groupe Dangote, propriétaire d’une usine de production de ciment à Douala, est venu à Yaoundé dire merci au président de la République pour le soutien et les facilités accordés au développement de ses activités au Cameroun. « Le président de la République m’a félicité et encouragé pour ce que je fais dans le développement des affaires en Afrique en général et au Cameroun en particulier. Il m’a beaucoup soutenu dans ce que je fais et cette audience était une opportunité pour le remercier pour cela », a confié le milliardaire nigérian. Au menu de l’entretien d’une quarantaine de minutes, le chef de l’Etat et son hôte ont discuté sur la poursuite des investissements du Groupe Dangote, et sur de nouvelles opportunités au Cameroun. « Nous avons eu des échanges fructueux avec le président de la République », a précisé l’homme d’affaires à la presse à l’issue des échanges.
Si les investissements du Groupe Dangote se font actuellement dans le domaine de la cimenterie, l’investisseur a annoncé que son groupe entendait explorer d’autres secteurs, notamment la production pétrolière et celle du gaz. Pour l’industriel nigérian, le Cameroun a offert jusqu’ici de nombreuses facilités pour le développement des affaires, même s’il reconnaît que cela n’a pas toujours été facile. « Mais le président de la République est toujours intervenu en notre faveur pour s’assurer que nos activités se développaient normalement », a-t-il reconnu.
Interrogé sur le climat des affaires, Aliko Dangote a affirmé que les mesures incitatives accordées par le gouvernement aux investisseurs « sont bonnes et généreuses ». Au-delà des mesures incitatives, l’investisseur nigérian a apprécié plus généralement « les facilités » qui sont concédées aux investisseurs. La production actuelle de Dangote Cement, inauguré le 27 août 2015, est de 1,5 million de tonnes par an. Ce qui a contribué à une stabilisation des prix de ce produit sur le marché camerounais. « Nous sommes en train de réfléchir pour faire passer la production à trois millions de tonnes par an », a-t-il renseigné. Une initiative qui devrait, avoir une incidence sur le prix du ciment pour le consommateur. « Le Cameroun est l’un des plus proches voisins du Nigeria et je me sens chez moi ici. Les conditions sont réunies pour le développement de nos activités » a-t-il conclu avant de quitter le palais de l’Unité.
Déjà à son arrivée, il a été accueilli au perron par Samuel Mvondo Ayolo, le ministre, directeur du cabinet civil. Après un tour par la lumière du dispositif de lutte contre la propagation du COVID-19, il a été conduit au troisième étage pour l’entrevue avec le président Paul Biya. Visiblement satisfait du fructueux entretien avec le chef de l’Etat, il a échangé des civilités avec Samuel Mvondo Ayolo avant de quitter le palais de l’Unité.
