Le sujet était au centre d’un séminaire de formation qui s’est achevé le 27 juillet dernier au siège de l’Eiforces.
Les prochaines équipes des opérations de maintien de la paix des Nations unies et de l’Union africaine sont gonflées de nouveaux cadres. Une cinquantaine de civils, policiers et gendarmes du Cameroun, du Congo, de la Centrafrique, du Gabon, du Tchad et de la RDC ont reçu leurs parchemins en juillet. C’était au terme d’un séminaire sur la prévention des exploitations et abus sexuels dans les opérations de maintien de la paix qu’a abrité le campus de l’Ecole internationale des Forces de sécurité (EiForces) à Awae du 23 au 27 juillet 2018. Une thématique qui interpelle particulièrement les missions onusiennes et panafricaines. Ceci dans une situation où des cas de violences sexuelles souvent perpétrés lors des opérations de maintien de la paix entachent l’image des Nations unies et de toute autre organisation initiatrice de la mission, comme l’a souligné le DG de l’EiForces, le général de Brigade André Patrice Bitote, lorsqu’il présidait la cérémonie au nom du ministre délégué à la présidence en charge de la Défense.
La formation résulte d’une circulaire du Secrétaire général de l’Onu, António Guterres qui vise à éradiquer les abus sexuels commis par les membres des missions de maintien de la paix. L’organisation internationale applique désormais la politique de tolérance zéro face à de tels abus. Pour sa mise en œuvre, ladite circulaire vise notamment la sensibilisation et la formation du personnel.
C’est dans cette lancée que le DG de l’Eiforces a invité les personnels formés à mettre à profit ce qu’ils ont appris. L’objectif final est de dissoudre dans les rangs des forces onusiennes, les abus et exploitations sexuelles et par conséquent redorer le blason de l’Organisation grâce à l’éthique et les bonnes pratiques. Le général de brigade a terminé avec des mots de remerciements à l’endroit de la coopération japonaise et le Pnud pour leur contribution à l’aboutissement de cette formation.