Ce cadre du Mouvement pour la renaissance du Cameroun dénonce sèchement les attitudes de Franklin Nyamsi et Me Christian Bomo Ntimbane, deux activistes proches de sa formation politique, qui se cadenassent dans de nauséabondes bassesses.
Depuis un bon moment déjà, certains signes ne trompent pas quant à la désaffection des citoyens vis-à-vis du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Au départ, porteur d’une idéologie de renaissance pour moderniser le Cameroun, la formation politique de Maurice Kamto n’a pas réussi à maintenir pure cette ligne bien longtemps. La contestation tous azimuts contre un imaginaire hold-up électoral est passée par là. Croyant nuire au président Paul Biya confortablement installé au palais de l’Unité, Maurice Kamto a, dans cette logique, recruté dans tous les milieux. Le Rubicon fut franchi avec l’enrôlement des éléments de la tristement célèbre brigade anti-sardinards (BAS). Dans leur élan de folie, ces militants nouveaux ont trouvé sur les réseaux sociaux le boulevard par excellence pour véhiculer leurs actes de barbarie.
Confondant vandalisme à activisme, le premier devint le fond de commerce de certains. Cette doctrine a d’ailleurs offert à Calibri Calibro un retentissant échange avec Emmanuel Macron, le président français. Aujourd’hui radicalisés, ils refusent d’entendre raison. Les habitudes font de la résistance. Sur la toile, les idées qu’ils véhiculent sur l’actualité récente au Cameroun provoquent la nausée. Seul contre tous, Engelbert Lebon Datchoua s’essaye dans un effort de retour à la normale. Le 15 mai dernier, il a tendu une perché en direction de Franklin Nyamsi et Me Christian Bomo Ntimbane. Exprimant son ras-le-bol, à la suite de leurs dernières vomissures, Engelbert Lebon Datchoua cria « arrêtez ça ! ». A eux de revoir leur façon d’être.
Le cas Franklin Nyamsi
Au professeur Franklin Nyamsi, installé à Rouen en France, activiste d’origine camerounaise sympathisant du mouvement dit de la résistance formée autour de la personne du leader du MRC, Maurice Kamto, il est reproché le fait de soutenir en dépit de toutes les preuves contraires que le président camerounais est décédé et que les images d’audiences accordées sont de simples montages. Au sujet de la rencontre du 13 mai dernier entre Paul Biya et un émissaire de l’ONU l’enseignant de philosophie jure que François Lounsény Fall « n’a pas rencontré Biya ». Franklin Nyamsi n’arrête pas de parler « de la vacance de la présidence de la république du Cameroun. Tous les montages audiovisuels n’y feront rien », écrit-il. Y-a-t-il plus aveugle que celui qui refuse de voir ?
Le cas Christian Bomo Ntimbane
L’illustre homme de droit se voit reprocher les dénonciations de propos tribalistes qu’il décèle dans les publications des partisans de la Résistance sur Facebook. En réponse au rappel à l’ordre formulé l’avocat inscrit au Barreau de Paris se montre plutôt combatif. « Je le réitère encore, toute publication à caractère tribal, d’où qu’elle vienne sera exposée et son auteur dénoncé. Aucune lutte ou la volonté de conservation de pouvoir ne peuvent justifier des joutes de nature tribale entre concurrents politiques qui peuvent mettre l’unité de notre pays en danger. Aussi devrais-je rappeler que je n’appartiens à aucun parti politique. Ce qui signifie que je n’ai aucune discipline quelconque de parti à respecter. Je soutiens juste le leader politique Maurice Kamto dans son projet d’adoption d’un système électoral transparent et consensuel qui libérera le Cameroun et pour sa vision d’un Cameroun émergent. Il faut que ça soit maintenant clair. Qu’il ne me soit donc plus demander d’avertir in box , les auteurs de propos tribalistes ou animateurs de débats et querelles tribales parce que nous serions du même bord », prévient le juriste résidant en France. Une résistance dans l’indiscipline ! Qui vivra verra.