Pour 2021, Henri Eyébé Ayissi, le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), a sollicité une l’enveloppe répartie entre le budget d’investissement public estimé à 1,821 milliard de F, et le budget de fonctionnement fixé à 16,337 milliards de F. Pour cette période, le Mindcaf a présenté un programme en quatre points. La poursuite de la modernisation du cadastre national et de l’administration des domaines, en mettant l’accent sur la digitalisation des documents fonciers produits et délivrés, la densification du réseau géodésique du Cameroun, et le relèvement du plateau technique des services du cadastre.
L’autre chantier consistera à développer de l’offre foncière de l’Etat, tout en assurant l’accompagnement technique des ministères et partenaires sectoriels pour l’aménagement des parcelles de terrains mises à leur disposition, principalement celles destinées à la réalisation des infrastructures hôtelières de référence à Yaoundé et Douala notamment, en rapport avec les grands événements en perspective au Cameroun.
L’administration dirigée par Henri Eyébé Ayissi s’attèlera à constituer des réserves foncières pour les besoins des projets de développement dans différents secteurs et pour des lotissements domaniaux destinés à la promotion de l’habitat décent en zone urbaine. Enfin, il faudra accélérer la libération des emprises foncières et des sites destinés à la construction des routes, bâtiments et édifices publics, à l’instar du nouveau siège de l’Assemblée nationale ou du Conseil constitutionnel.
C’est avec satisfaction que le Mindcaf a relevé l’augmentation de 6 milliards de F sur l’enveloppe. « Cette embellie permettra de juguler l’accroissement continue de la dette locative de l’Etat », a confié Henri Eyébé Ayissi.
Parallèlement, le cap sera maintenu sur la sécurisation des détenteurs des titres de propriété foncière et immobilière et, partant, des transactions foncières, à travers un assainissement des comportements des personnels administratifs et des géomètres, la prévention de l’établissement frauduleux des titres fonciers, l’exécution méthodique des décisions de justice, le règlement rapide du contentieux foncier et domanial, et la contribution à la finalisation de l’avant-projet de loi portant nouveau régime foncier et domanial au Cameroun.