Roger Mbassa Ndine, le tout premier super maire de la ville de douala entame une campagne en force avec ses réalisations majeures dans sa feuille de route.
L’ancien Sénateur RDPC, élu conseiller municipal dans la commune de Douala 5eme. Ne somnole pas sur son nouveau fauteuil. Sur sa table, des grands chantiers sont en étude. Du transport à l’attractivité des villes et loisir, en passant par l’hygiène et habitat.
Dans le secteur des Transports, Mbassa Ndine qui a fait une grande partie de sa carrière administrative au Ministère de l’économie, envisage mettre en place un train express région TER de Dibamba à Japoma desserte du port de Bonanjo. Sur le Wouri il organisera un service public de transport fluvial ainsi qu’accroitre un parc autobus. Afin de rendre effectif la fluidité du trafic routier en ville, il entend réorganisation des aires de ramassage motos taxis, taxis. La cerise sur le gâteau dans cet ambitieux projet c’est le lancement d’une étude sur le métro de Douala.
De jour comme de nuit, l’on ne peut effectuer 30 à 50 mètre environ dans certaines rues, sans apercevoir des ordures de quelques natures que ce soit trainer. C’est pourquoi dans le second aspect de son programme, il a trouvé nécessaire de mentionner une réorganisation de l’enlèvement des ordures ménagères pour le porter à 100% de volume produit dans chaque ville. Sans oublier l’achèvement des recalibrages des drains primaires et secondaires pour la maîtrise des inondations. Élimination des maladies hydriques.
Le superbe maire veut par l’occasion qui lui a été offerte de construction de 300 bonnes fontaines publiques et donner un ombrage de couleur verte à la ville en plantant au minimum de 10.000 arbres par an, avec l’aménagement d’un espace vert par quartier.
Pour ses populations, le maire Mbassa ne désir que leur épanouissement, Attractivité de la ville et loisirs. Avec des axes tels que la mise sur pied d’un programme d’équipements sportifs de la ville, un musée à dimension internationale, l’aménagement des parcs, jardins et squares, une salle de cinéma par Arrondissement. La liste n’est pas exhaustive.
Un tramway en ligne de mire, projet décliné en 2018
La capitale économique sera la toute première ville du pays à bénéficier de ce mode de transport. La signature d’un protocole d’entente en 2016 entre le gouvernement camerounais, et les sociétés turques IRISTONE Consulting et Turc ILCI Holding, est le socle juridique de la construction prochaine de cette infrastructure à Douala, pour une ligne pilote de 18kms au cours du premier semestre 2019. Il faut souligner que des études en ce qui concerne l’insertion de la ligne, l’éligibilité des financements aux fonds internationaux et les solutions énergétiques autonomes ont été menées et approuvées.
En effet, c’est la zone industrielle de Bonabéri qui accueillera la centrale électrique autonome du Tramway. Il s’agit d’un mode de mobilité urbaine de masse qui a pour avantages, le volume important de transport, le respect des lois écologiques, la rapidité et la ponctualité. L’énergie générée par la centrale autonome sera un atout pour la zone et toutes les industries qui s’y trouvent. Sur le plan de l’emploi, 1000 emplois directs et indirects seront générés grâce au tramway.
Douala soutenue par le MINHDU et la Banque Mondiale pour son developpement
A travers ce financement de plus de 80 milliards évoqués en 2019, la Communauté Urbaine de Douala va mettre en œuvre le Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes (PDVIR). Un accord a été paraphé entre Elisabeth Huybens représentant la Banque Mondiale et Célestine Ketcha Courtès, Ministre de l’Habitat du Développement Urbain qui agissait au nom de l’Etat du Cameroun. L’objectif du Projet de Développement des Villes Inclusives et Résilientes est d’améliorer la gestion urbaine et l’accès à l’infrastructure dans les zones urbaines.
Le projet vise entre autres la construction des routes. Il est question d’améliorer la circulation dans le chef-lieu du département du Wouri. Les embouteillages empêchent la mobilité des populations à l’intérieur de la ville de Douala. De l’avis de Fritz Ntoné Ntoné, le projet consiste non seulement à doter sa ville des infrastructures routières, mais aussi, à réaliser des drains et d’autres projets pouvant améliorer le quotidien des Doualais.
Il est conçu pour les quartiers sous-équipés. Le PDVIR veut accroitre la résilience aux aléas naturels et autres crises éligibles. Le projet vise l’inclusion spatiale en améliorant l’accès à l’infrastructure et aux services urbains pour les résidents des quartiers pauvres, l’inclusion économique en favorisant l’accès aux opportunités économiques pour ces résidents, l’inclusion sociale en renforçant l’engagement des citoyens et la mise à niveau in situ pour minimiser la réinstallation et réduire les coûts.
Le PDVIR promeut la résilience physique et socio-économique des communautés urbaines vulnérables et l’appui à l’adaptation au changement climatique. Il se subdivise en quatre composantes. Primo, le renforcement des capacités pour une gestion urbaine inclusive et résiliente. Secundo, l’amélioration de la connectivité et du cadre de vie dans les villes bénéficiaires. Tertio, la composante contingente d’intervention en situation d’urgence. Quarto, la gestion, la coordination, la gestion environnementale et sociale, la suivi et évaluation