Nommée ministre de l’Habitat et du Développement Urbain le 4 janvier 2019, elle occupait depuis le 31 juillet 2007 le poste de maire de Baganté. Son dynamisme et sa détermination aux niveaux local, national et international l’ont conduit à la tête de ce ministère.
C’est une habituée du développement qui a été choisie par le président de la République pour occuper les fonctions de ministre de l’Habitat et du Développement urbain (MINHDU). Ses œuvres en tant que maire de la commune de Baganté parlent d’elles-mêmes. Ce qui a valu à Célestine Keuctha Courtès de recevoir de nombreuses reconnaissances locales, nationales et internationales, parmi lesquels le prix FEICOM des meilleures pratiques communales de développement local en 2011, en 2014 le prix de l’excellence des Nations Unies avec le projet Modeab (maîtrise d’ouvrage durable pour l’eau et l’assainissement).
Présidente Afrique centrale du Réseau des femmes élues locales (REFELA), Madame Courtès entre en politique en 1986 pendant qu’elle est encore élève en classe de terminale au lycée de Manengouba de Nkongsamba. Elle est alors élue vice-présidente de l’Organisation des Jeunes du parti (OJRDPC) dans le Moungo. Elle poursuit son chemin de retour dans le Ndé en œuvrant aux côtés de sa mère Wamen Ketcha Pauline dans la sous-section RDPC de Banekouane.
Elle est portée à la tête de la mairie de Baganté en 2007 par les autorités traditionnelles et les populations qui lui ont clairement demandé d’être tête de liste du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) pour les municipales. Depuis le 31 juillet 2007, madame le maire de Bagangté a mené nombres d’actions en terme d’assainissement urbain, qui ont donné le titre de ville la plus propre de la Région de l’Ouest.
Née le 13 octobre 1964 à Maroua, région de l’Extrême-Nord Cameroun le nouveau MINHDU a plusieurs cordes à son arc. Leader politique et traditionnelle, femme d’affaires, pilote, sportive, épouse et maman. Ses capacités en développement durable et en urbanisme sont ses meilleurs atouts pour poursuivre les chantiers entamés par son prédécesseur et en impulser d’autres à la tête de ce ministère porteur pour le Cameroun.