La Première dame qui accompagnait le président de la République aux assises de Lyon su 9 au 10 Octobre 2019, est fortement impliquée dans ce combat au Cameroun et à travers le monde.
La présence du Cameroun à la sixième Conférence de Reconstruction des Ressources du Fonds Mondial de lutte contre le Sida, la Tuberculose et le Paludisme est un signal fort qui traduit l’engagement total du Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, à permettre à tous les Camerounais de vivre en bonne santé en général, en éradiquant en particulier ces trois pandémies, principales causes des décès dans le monde. C’est dans cette même lancée que la première Dame s’inscrit depuis près de vingt ans.
Des résultats visibles
L’engagement de la Première Dame Chantal Biya à permettre à tous les Camerounais, notamment les femmes et enfants de vivre en bonne santé se manifeste par des actions citoyennes de santé dynamique et innovante qui produit des résultats encourageants. A titre d’illustration, en matière de lutte contre le Sida, le taux de prévalence du VIH au Cameroun est passé de 11% en 2001 à 2,7% en 2018, grâce à la disponibilité des antirétroviraux et à la réduction de nouvelles infections. Ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA, Madame Chantal BIYA, en matière de lutte contre le VIH Sida, à travers la Fondation Chantal BIYA, Synergies Africaines, le Centre International de Référence Chantal BIYA (CIRCB), ses contributions demeurent remarquables au-delà de la recherche.
Une reconnaissance historique
Les mots aimables du professeur Peter Piot, alors directeur exécutif de l’ONU-SIDA, à l’issue d’une audience avec Mme Chantal Biya en juin 2003 au Palais de l’Unité, traduisent à suffisance l’importance que la communauté scientifique accorde à l’action de l’épouse du chef de l’Etat dans la lutte contre le VIH/Sida. «La première dame du Cameroun joue un rôle absolument exceptionnel dans la lutte contre le sida, non seulement au Cameroun mais aussi en Afrique. J’ai pu constater moi-même les actions de la Fondation Chantal Biya (FCB), surtout la prévention de la transmission du VIH/Sida de la mère à l’enfant, la mobilisation des jeunes, le travail des Synergies africaines, etc. Pour moi, Chantal Biya est l’une des stars de la lutte contre le sida dans le monde », avait alors déclaré le Pr. Peter Piot.
C’est lors du sommet des premières dames qui s’est tenu le 18 janvier 2001 à Yaoundé en marge de la conférence des chefs d’Etat de France et d’Afrique sous le thème : « Comment assurer l’épanouissement des générations jeunes face à la menace du VIH/Sida » qu’est née, à l’initiative de Mme Chantal Biya, l’idée d’une association des premières dames. Toutes les illustres participantes à ce sommet s’étaient alors engagées à contribuer davantage à la lutte contre la pandémie du sida. L’association panafricaine de lutte contre le sida et les souffrances en Afrique (Synergies africaines) voit le jour le 15 novembre 2002 à Yaoundé.
Marquant sa détermination à contribuer efficacement à la lutte contre le VIH, la première dame camerounaise a réussi à rassembler lors de la conférence sur le sida en Afrique tenue du 15 au 16 novembre 2002 à Yaoundé, le Français Luc Montagnier et l’Américain Robert Gallo, codécouvreurs du virus du sida. A cette occasion, les deux scientifiques se sont engagés à apporter le soutien de la communauté scientifique internationale à l’initiative des premières dames. Sur le plan national, le leadership de Mme Chantal Biya est traduit depuis plus de deux décennies par de nombreuses œuvres. Le portail des camerounais de Belgique. Le Centre mère et enfant de la Fondation Chantal Biya est le premier projet pilote du Cameroun dans la prévention de la transmission du VIH de la mère à l’enfant (PTME).
En outre, la First lady à travers le Cercle des amis du Cameroun (CERAC) créé en 1995 soutient les efforts des femmes rurales et de nombreuses organisations non gouvernementales dans l’information, la sensibilisation, la prévention contre le sida, la prise en charge des malades. Par ailleurs depuis 2003, la campagne « Vacances sans sida » est une initiative nationale qui vise à éduquer, sensibiliser et informer les jeunes sur les dangers du VIH et à les amener à connaître leur statut sérologique.
A l’actif de la première dame, on peut aussi mentionner la création le 17 février 2006 du Centre international de référence Chantal Biya pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH-Sida. C’est d’ailleurs l’action pluridimensionnelle de la première dame du Cameroun qui lui a valu la reconnaissance internationale. Madame Chantal Biya a été nommée ambassadrice spéciale de l’ONUSIDA. La distinction lui a été remise au Palais de l’Unité par le directeur exécutif de cet organisme en visite de travail au Cameroun. C’est donc avec une attention particulière que Mme Chantal Biya a suivi les travaux qui se sont tenus à Lyon.