Lors de son séjour à Pékin la première dame du Cameroun a marqué de son empreinte en s’engageant pour un futur sans cette maladie.
Madame Chantal Biya et les premières dames d’Afrique et d’ailleurs sont un pilier non négligeable du combat contre le sida. Depuis plus d’une dizaine d’années, elles ont su combiner leurs efforts, ce qui leur a valu un succès. A l’invitation de Peng Liyuan , première dame chinoise, les épouses des chefs d’Etat et de gouvernement du continent se sont réunies le 4 septembre dernier à Pékin. C’était à l’occasion d’un sommet sur la prévention et le contrôle du Sida tenu en marge du Forum de coopération Chine – Afrique. Evidement parmi les invitées, Chantal Biya a répondu présente aux assises. La présence de la première dame camerounaise à ces échanges se justifie par son envie de partager son expérience et apprendre de celles des autres. Pour mieux illustrer les actions des premières dames du continent dans la lutte contre le sida, un documentaire a été diffusé. Dans ce dernier, il est mis en évidence les différentes activités initiées par Mme Chantal Biya. Des campagnes de sensibilisation et de dépistage gratuit tenues chaque année par Synergies africaines dans le cadre de « Vacances sans sida », aux recherches menées au CIRCB, ainsi que les appuis aux personnes vivant avec le Vih/Sida, entre autres. D’où les encouragements du directeur exécutif de l’Onusida notamment à l’endroit de Synergies africaines, association panafricaine regroupant les premières dames et créée par la first lady camerounaise.
Dans le cadre d’une initiative commune pour l’Afrique et la Chine, les hautes personnalités ont décidé de se s’entraider. Les participantes ont bénéficié des judicieux conseils du directeur général de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus et du directeur exécutif de l’Onusida, Michel Sidibé. Pour une plus grande efficacité, quatre axes essentiels ont été recommandés pour plus d’impact. Il s’agit de mettre l’accent sur la qualité des soins à accorder aux malades à travers des structures sanitaires performantes, la continuation de la sensibilisation pour le développement des bons comportements en ciblant particulièrement la jeunesse, des soins accessibles à toutes les couches de la population et surtout l’encouragement des plus défavorisées à les recevoir, la pression sur la lutte contre la transmission mère-enfant du Vih/sida, condition sine qua non pour aboutir à un monde sans sida. Madame Chantal Biya pour marquer le coup, a renforcé son engagement dans la lutte, par la signature de la « Déclaration de Pékin ». Un pas en avant franchi par la première dame, un symbole de sa détermination à apporter sa pierre à l’édifice d’un monde sans sida.