« L’inventaire des actions de la délégation conjointe pour maintenir et rétablir l’ordre et protéger la propriété dans le sud-ouest sera un problème », a déclaré la radio CRTV aux médias: « État ». Ce déclin intervient après que la région a connu plus de deux semaines de violence avec les deux régions anglophones du Cameroun, les Territoires du Nord-Ouest, et la région indépendante du Cameroun, avec les écoles comme cible principale. .
Le 24 octobre 2020, six petits-enfants âgés de 9 à 12 ans ont été massacrés dans la mère du commando militant, Francesca International Bilingual Academy à Kumba. Le septième enfant est décédé des suites de ses blessures le 25 octobre. Environ 14 autres étudiants ont été blessés dans l’attaque, certains d’entre eux ont été blessés. Le 4 novembre, un autre commando armé s’est précipité à l’Université Kuru Memorial de Limbé. Après avoir déshabillé les élèves et les enseignants, ils ont mis le feu à certains bâtiments. Heureusement, personne n’a été tué.
La veille du 3 novembre, près d’une douzaine d’enseignants et d’étudiants de l’école presbytérienne du nord-ouest de Kumba ont été enlevés par des hommes armés. Toujours pendant cette période, le cardinal Christian Tumi a été kidnappé puis libéré, et un chef traditionnel a été tué dans le sud-ouest. Par conséquent, les autorités devraient arrêter cette spirale négative.
Les mesures en amont du Président Biya
Le Chef de l’Etat Paul Biya s’était exprimé en novembre 2017 sur la mort de six militaires tués par des séparatistes présumés en zone anglophone. Un an après le début de la crise, le gouvernement peine toujours à apaiser les tensions et les revendications séparatistes. De retour d’Abidjan où il participait au sommet Union africaine – Union européenne, le président Paul Biya avait réagi sur la situation dans la zone anglophone du Cameroun. « J’ai appris avec émotion l’assassinat de quatre militaires camerounais et de deux policiers dans le sud-ouest de notre pays », avait-il déclaré. « Toutes les dispositions sont prises pour mettre hors d’état de nuire ces criminels et faire en sorte que la paix et la sécurité soient sauvegardées sur toute l’étendue du territoire national », avait-t-il ajouté.
En effet, deux policiers avaient été tués lors d’une attaque attribuée à des séparatistes présumés. Un assaillant avait également été abattu lors de l’attaque. Selon une source policière dans la région, l’attaque avait eu lieu à Otu, dans le même département où, un jour plus tôt, quatre militaires avaient perdu la vie dans une agression attribuée à des sécessionnistes présumés.
Depuis lors, Paul Biya n’a eu de cesse de tendre la main, en apôtre de la paix, par l’appel au dépôt des armes en Septembre 2019, la création d’un comité de désarmement et démobilisation, la mise en place du Grand Dialogue National pour élaguer des solutions durables à cette crise qui perdure depuis 2016.