Convenons que la magie de la parole du président Paul Biya, donnée le 10 septembre 2019, opère encore. Magie de la parole au sens biblique qui continue de produire l’effet du tam-tam rassembleur. Dans le rôle du patriarche, le président Paul Biya expérimente une célèbre parabole, dite de l’enfant prodigue, narrée dans l’évangile. Profitant de la crise survenue, depuis 2016, dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, certains compatriotes majoritairement issus de ces deux régions, mais aussi des autres régions du pays, sont partis à l’aventure au pays de l’oncle Sam. En proférant des discours haineux et antipatriotiques sur les réseaux sociaux, ils ont dissipé leur part d’héritage, puis, sont tombés dans la misère. Aujourd’hui ils reviennent dans la maison paternelle, où ils sont accueillis avec bonté. C’est le respect de la parole donnée le 10 septembre 2019. « Le dialogue dont il est question, concernera principalement la situation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Mais il est évident qu’en cela même il touchera à des questions d’intérêt national », déclarait le président Paul Biya.
La facilitation du retour de ses compatriotes en situation d’immigration clandestine aux Etats-Unis, démontre la dimension humaniste du chef de l’Etat. Cet acte fort, dans un contexte global en proie à l’intolérance, singularise le président Paul Biya comme un promoteur des valeurs humaines. « Je suis humain, rien de ce qui est humain ne m’est étranger », déclarait-il, en mars 2017 à l’université de Rome Tor Vergata, dans un latin irréprochable, citant le poète Térence, pour traduire la philosophie qui guide son action.
A travers les moyens du bord, la candidats à l’exil volontaire auraient transité par le Guatemala, puis le Mexique, pour se retrouver à la frontière avec les Etats-Unis. Sans visas, sans aucun papier, ils brandirent leur ultime joker : un statut d’exilé politique. C’était sans compter sur le durcissement de la politique migratoire du président Donald Trump. Appréhendés, les 126 concernés se présentèrent tous comme des Camerounais. Seules les autorités diplomatiques camerounaises accréditées dans ce pays, ont permis de démêler l’écheveau. Cette intervention a permis d’identifier parmi eux, 81 Camerounais.
Dans le cadre de la main tendue du président de la République en vue d’accueillir à bras ouverts les déplacées internes et externes de la crise, et même les Camerounais de la diaspora, par devoir, humanisme et conscience, le Cameroun ne pouvait renier ses enfants malgré leur égarement. Ces derniers étaient encadrés dans l’avion spécial, par une équipe médicale constituée de quatre médecins et infirmiers, en plus des éléments de la sécurité. Soucieux du retour à la paix pour la reconstruction et le développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, le Cameroun n’a pas lésiné sur les moyens. Ces compatriotes repentis ont été pris en charge dès leur arrivée par les services sociaux, mais aussi de sécurité pour leur réinsertion dans le tissu social.