Tel un phénomène de mode, les dérives médiatiques ont pignon sur rue ces derniers temps sur l’espace médiatique national. Ces comportements déviants qui conduisent au lynchage des personnalités nationales et étrangères sont hautement répréhensibles par l’éthique et la déontologie qui régissent les métiers de la communication. Surfant sur l’imminence d’un remaniement ministériel, certains francs-tireurs, confortablement installés derrière des terminaux numériques, passent le clair de leur temps à pondre des insanités contre personnalités et membres du gouvernement à des fins inavouées.
Pour mettre un terme à cette tendance, les pouvoirs publics ont récemment annoncé le passage à la phase répressive. Le Cameroun dispose d’ailleurs d’un cadre normatif et d’un arsenal juridique en la matière. Les dispositions de la loi de 2010 relative à la cybersécurité et à la cybercriminalité au Cameroun sont assez claires. A côté des professionnels de la presse qui exercent leur métier dans le respect rigoureux de l’éthique et de la déontologie qui régulent le métier, se dissimulent une bande de hors la loi qui infestent la toile de publications aussi incendiaires que mensongères, et de discours haineux. En tête de ceux-là se hisse un certain Boris Bertolt. Son dernier bashing contre Henri Eyébé Ayissi se distingue par de creuses résonnances que l’on ne saurait reprendre ici.
Plus que jamais, les vrais journalistes ont obligation de redorer le blason de leur profession. Ceux qui interviennent sur les réseaux sociaux sont invités à un usage responsable et citoyen de ces nouveaux médias, à une prise de conscience afin que les valeurs sociales soient préservées. Ils ont intérêt à ne pas confondre la liberté de presse qui prospère au Cameroun au libertinage ou encore désordre, à la cacophonie. « Les réseaux sociaux vous offrent un champ d’expression de prédilection. Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donnent une visibilité planétaire, il vous faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispensés des obligations civiques et morales, telles que le respect de l’autre et des institutions de votre pays. Soyez des internautes patriotes qui œuvrent au développement et au rayonnement du Cameroun, non des followers passifs ou des relais naïfs des pourfendeurs de la République », conseillait fort opportunément, le président Paul Biya, le 10 février 2018. A bon entendeur…
Henri Eyébé Ayissi, le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), par ailleurs délégué permanent départemental du comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) pour la Lékié, reste et demeure un loyal et fidèle collaborateur du président Paul Biya. Les importantes missions qu’il a brillamment remplies jusqu’à ce jour en sont la preuve éclatante. A la tête du Mindcaf depuis le 4 janvier 2019, il a mis en marche un train de réformes pour assainir le patrimoine foncier de l’Etat, et sécuriser les propriétaires de titres fonciers authentiques. Dans cette bataille contre les prévaricateurs, maîtres dans l’accaparement des terres à des fins spéculatives, il ne récolte pas que des admirations. Dans son fief de la Lékié, la bonne santé dont jouit le RDPC, parti proche du pouvoir, naturellement à mettre à son actif, donne du tournis à ses adversaires qui n’osent pas pour autant l’affronter en face. Il ne reste plus qu’à faire chorus avec Abraham Lincoln qui affirmait que : « Tout homme qui fait quelque chose a contre lui : Tous ceux qui voudraient faire la même chose. Tous ceux qui voudraient faire le contraire. Et la grande masse de ceux qui ne font rien ».