Avec une extraordinaire finesse, Henri Eyébé Ayissi manie ses différentes casquettes sur la scène publique au Cameroun. Au-delà de leurs colorations, c’est la satisfaction de chacun de ses interlocuteurs qui est frappante et fait de cet homme, produit de l’Ecole nationale d’administration et de magistrature (ENAM) en 1981, l’un des personnages ayant le mieux assimilé le programme de société de la politique du président de la République, Paul Biya.
L’un des traits les plus chatoyants du personnage Henri Eyébé Ayissi est la tolérance qu’il cultive au quotidien dans sa circonscription politique, qui enregistre sans cesse des percées de l’opposition. Lorsque l’intérêt général est en jeu, Henri Eyébé Ayissi laisse tout simplement tomber son écharpe du parti pour endosser la casquette de président du comité départemental de mobilisation des élites et forces vives de la Lékié. A ce titre, le 24 mars et le 9 août à Monatélé, et le 20 septembre à Obala, les premiers vers qui il s’est tourné étaient Célestin Bedzigui et Denis Atangana, respectivement présidents du Parti pour l’alliance libérale (PAL), et le Front des démocrates camerounais (FDC).
Henri Eyébé Ayissi a démontré accepter et respecter les droits fondamentaux et les libertés civiles de ses frères avec lesquels il ne partage pas les points de vue. En politique, c’est un principe fondamental de la démocratie. Le 24 mars pour la mobilisation contre le COVID-19, et le 9 août pour la remise de l’enveloppe destinée à la reconstruction de l’hôtel de ville de Monatélé, et plus récemment, le 20 septembre pour s’opposer aux sirènes insurrectionnelles, Henri Eyébé Ayissi étaient entouré de tous ses frères sans exclusive.
Dans le champ politique, le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières (Mindcaf), en plus d’être un capitaine unanimement accepté des troupes de la Lékié, circonscription dans laquelle le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) se porte comme charme surfant sur de nettes et incontestables victoires, le personnage Henri Eyébé Ayissi brille par une flamboyante et salutaire opération d’assainissement du patrimoine foncier de l’Etat.
Dans ce combat, le plus intéressant est la méthode d’un homme aux convictions solidement ancrées dans l’idéologie prônée par son modèle. Pour garantir le respect des normes et la bonne maîtrise des ressources foncières, et mieux organiser le respect des normes avec notamment les paiements, la redevance, les recettes, le Mindcaf s’est attaché, depuis le 23 juin, les services du cabinet « Intelligence patrimoniale+ ». Pendant 12 mois ce cabinet est chargé de réaliser un audit du domaine foncier de l’Etat, dans deux régions pilotes : le Centre et le Littoral. Cette opération consiste à dresser un inventaire qui sera matérialisé par un support numérique, faire un recensement des occupants et des titres fonciers juridiques réguliers ou irréguliers, pour permettre au Mindcaf d’avoir la maîtrise du patrimoine dont il a la charge. Au nom de l’équité républicaine et du respect des procédures, la méthode Henri Eyébé Ayissi produit de résultats qui rétablissent chaque Camerounais dans ses droits. Une récente actualité, objet d’un litige à Yaoundé au quartier Bastos, en est la preuve éclatante. Assurément, Henri Eyébé Ayissi est l’homme du président Paul Biya.