Le Cameroun fait face depuis 2014 à des chocs sécuritaires dans diverses régions dont l’Extrême-Nord. Des situations délicates qui accouchent la matrice en termes de gestion post-crise de terrorisme. Afin d’enrayer le phénomène et de mieux faire prendre conscience des responsabilités des citoyens, l’ENAM a mis en place ce séminaire avec la participation de l’Université de Buéa.
L’Ecole nationale d’administration et de magistrature a en conséquence choisi d’organiser un séminaire délocalisé sur le thème : « la gestion post-crise des acteurs et victimes du terrorisme » à Limbé au regard des atouts majeurs que cette ville de la région du Sud-Ouest, arbore au quotidien. Un séminaire qui rentre dans le cadre de ses missions d’enseignements. Pour cette formation à la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun, et à la prise en charge des populations victimes de ce phénomène, ce sont 150 élèves de l’ENAM et 50 étudiants du Campus de Buea qui ont été outillés durant trois jours.
Au cours de la cérémonie d’ouverture présidée par le représentant du président de la République, Joseph LE, mercredi dernier, il a été rappelé que cette rencontre se tient dans un contexte particulier dans la mesure où les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest, vivent sous la menace des attaques séparatistes-terroristes infligeant des souffrances, la destruction des biens matériels, publics et pertes en vies humaines aux populations.
Par ailleurs, pour être paré contre ce terrorisme, le directeur général de l’ENAM, Linus Toussaint Mendjana a indiqué que l’un des meilleurs armements reste le savoir. Dans le même ordre d’idées, des astuces ont été déroulées par Salomon Eheth, directeur de l’Institut des Relations internationales du Cameroun (IRIC) dans sa leçon inaugurale sur « la coopération internationale à la rescousse de l’Etat africain terrorisé. »
Néanmoins, Pour le représentant du Chef de l’Etat, Joseph LE, l’engagement de l’ENAM dans la lutte contre le terrorisme est louable, ainsi que sa détermination à joindre les forces de défense et de sécurité sous la houlette du chef de l’Etat Paul Biya. Le ministre a souligné l’importance d’une osmose nationale face aux agresseurs à multiples visages.
