L’attaque lancée par le groupe militant palestinien Hamas contre Israël le 7 octobre était sans précédent en termes d’ampleur et de violence. Si cela s’est produit sans avertissement, il faut reconnaître que c’est le résultat de décennies de tensions entre Israéliens et Palestiniens. Le Hamas affirme qu’il y a plusieurs raisons derrière cette attaque, dont Gaza.
La bande de Gaza est un territoire de 41 km de long et 10 km de large situé entre Israël, l’Égypte et la mer Méditerranée. Elle abrite environ 2,3 millions d’habitants et présente l’une des densités de population les plus élevées au monde. Il fait partie des territoires palestiniens avec la Cisjordanie et Jérusalem-Est.
Environ 80 % de la population de Gaza dépend de l’aide internationale, selon l’ONU, et environ un million de personnes dépendent de l’aide alimentaire quotidienne. Cela signifie que la vie quotidienne des personnes qui y vivent est difficile. Selon l’ONU, en 2021, l’électricité n’était disponible que 13 heures par jour en moyenne. L’Organisation mondiale de la santé affirme qu’une personne a besoin de 100 litres d’eau par jour pour boire, se laver, cuisiner et se laver. À Gaza, la consommation moyenne est d’environ 88 litres.
Pendant plusieurs heures, des combattants du Hamas ont semé chaos et terreur dans une vingtaine de communautés qui longent la frontière de la bande de Gaza. Les assaillants du groupe islamiste palestinien ont tué des hommes, des femmes et des enfants dans la rue, dans leurs maisons et en plein festival de musique. Ils ont pris en otages des civils et des soldats. L’onde de ce choc n’a pas laissé le président de la République du Cameroun, Paul Biya, indifférent.
Dans un télégramme officiel adressé à Isaac Herzog, président de l’État d’Israël, le président Paul Biya lui adresse, «ainsi qu’aux familles des victimes et à la nation israélienne profondément meurtrie», ses sincères condoléances. Le numéro un camerounais y a joint ses «vœux de prompt rétablissement aux blessés», et ses souhaits de tous les israéliens pris en otage. Depuis l’attaque du Hamas le 7 octobre, au moins 199 otages israéliens de tous âges, parfois malades ou blessés, sont retenus à Gaza.
Sur les 950 corps de civils qui ont été emmenés au Centre national de médecine légale, près de 400 étaient toujours non identifiés, le 16 octobre. Les médecins insistent sur la difficulté de leur tâche, en raison du nombre important de victimes carbonisées ou démembrées.