Le Ministre-Directeur du cabinet civil, fait l’objet d’attaques et d’accusations injustifiées depuis la tenue de la rencontre de Paris sur la paix, marquée par la présence du Chef de l’État S.E Paul Biya du 11 au 13 Novembre 2019 en France.
Une certaine opinion pointe du doigt le patron du Cabinet civil de la Présidence, d’être responsable des turpitudes parisiennes de la brigade anti-sardinade, décidée à perturber les séjours européens du Chef de la Nation Paul Biya. Dans cette organisation anarchique, composée de compatriotes totalement décalée des valeurs républicaines, les mouvements qu’elle anime prêtent à forte confusion. Le diplomate de haut niveau, Samuel Mvondo Ayolo a toujours agit selon les canaux professionnels qui sied à son rang, et ne s’abaisserait jamais dans des tournures déshonorantes.
Invité par son homologue français Emmanuel Macron, les services compétents en matière d’us diplomatiques et sécuritaires ont pris les mesures qui s’imposent sur tous les plans. Les pouvoirs publics en ce sens, doivent rester sereins face aux fantômes des réseaux sociaux qui tentent d’émettre quelques agitations demeurées stériles jusqu’ici. Dans des cas comme celui du récent Sommet de Paris, les services dédiés à la sécurité du Président de la République travaillent avec les forces françaises pour minimiser les risques d’attentats ou de troubles graves visant celui-ci. Ces services sont bien évidemment mobilisés, dans la plus grande discrétion, et sont mieux placés pour juger de la dangerosité des éventuelles menaces. Par conséquent, des pseudos leçons adressées au DCC sont non avenus.
En effet, L’intégrité physique du Chef de l’Etat comme d’habitude a été protégée par nos forces de sécurité. Il ne revient pas au DCC de mobiliser les responsables du parti RDPC à Paris pour l’organisation de contre-manifestations contre des extrémistes d’un autre genre. Et de plus, il ne revient pas à Samuel Mvondo Ayolo de payer quiconque pour faire honneur à notre Homme-Lion. Ses couloirs de responsabilités, ils les maitrisent à la perfection.
Le Chef de l’Etat victime d’un coup monté
Le Président de la République ne saurait bien évidemment pas découvrir le conducteur, d’une table ronde à laquelle il est invité, séance tenante. Le Président a bel et bien été briefé et coaché, comme tout Chef d’État, pour une prise de parole pertinente à cette occasion. Il est clair qu’il y’avait une volonté d’embarrasser notre Président. Il était bel et bien prévu un discours préliminaire de Son Excellence Monsieur Paul Biya, en ouverture. Le modérateur anglo-soudanais Mo Ibrahim de la table ronde, a changé ce programme unilatéralement sans avertir les acteurs. Entre oreillette en panne, changement de conducteur, l’évidence était là, et personne pas même le DCC n’aurait pas pu prévoir. Il s’agit d’un évènement qui doit attirer la vigilance des camerounais à l’endroit de l’image du Président Paul Biya, la défense de nos intérêts et notre attachement à l’esprit inamovible unitaire de la nation. Des personnes de l’ombre essaient tant bien que mal de bifurquer pour des raisons inavouées sans succès.
Samuel Mvondo Ayolo, un homme d’expérience
Directeur du Cabinet civil de la présidence de la République et l’homme de confiance, il remplace un indéboulonnable au CC, le défunt Bélinga Eboutou Martin. Certainement mérite-il ce poste car n’est pas Ambassadeur du Cameroun en France qui veut, mais celui qui peut.
Le désormais ex-Ambassadeur du Cameroun en France remplace aux côtés du Président de la République Martin Belinga Eboutou. Agé de 61 ans, Samuel Mvondo Ayolo est un natif de Sangmélima dans la région du Sud. Grand exportateur agricole notamment du cacao, le père du nouveau Directeur du Cabinet civil n’a guère lésiné sur les moyens pour garantir à son fils une bonne éducation. Aussi offre-il une formation dans les meilleures écoles et universités. C’est d’ailleurs ce qui permettra au jeune Samuel de faire des études de Sciences politiques à l’Université Jean Moulin de Lyon et à La Sorbonne en France qu’il quitte nanti d’un DEA en sciences politiques pour retourner au Cameroun en 1985.
De retour au Cameroun, il entre dans la fonction publique en décembre 1985 comme contractuel à la direction de l’Information du ministère en charge des Relations Extérieures d’où il passe toute sa carrière dans les services centraux. Il y est notamment nommé au poste de directeur des Nations-Unies et de la Coopé- ration décentralisée en 1997. Plus tard, en 2008, grâce à un décret présidentiel, il est nommé Ambassadeur du Cameroun au Gabon. Dix ans plus tard, suite au décret présidentiel, N°2016/192, signé le 11 avril 2016, il est propulsé Ambassadeur du Cameroun en France. C’est de là qu’il reviendra au Cameroun, cette fois ci comme Directeur du Cabinet Civil de la présidence de la République.