Bon nombre de maladies épidémiques foisonnent notre environnement à l’image du choléra, la méningite, le VIH-SIDA, la grippe aviaire, auxquelles notre pays est confronté ces dernières années. C’est dans cet élan que nos vaillantes forces de défense se sont mobilisées, sous l’accompagnement du ministère de la santé publique et celui de l’Administration territoriale, présents à la conférence en qualités d’intervenants.
Pendant cinq jours, l’appui des forces de défense et de sécurité sera mis à contribution dans ce large combat sanitaire. En outre, l’Alliance des partenaires africains pour la gestion des épidémies (APORA) réunie pour sa cinquième conférence, a vu la participation d’autres membres du gouvernement, et de l’ambassadeur des Etats-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin.
En effet, ces travaux réunissent des officiers venus d’une vingtaine de pays africains, membres de l’Alliance. L’objectif central est d’optimiser le rôle des forces de défense dans la gestion des menaces infectieuses. Toutefois, cette 5ème édition de la conférence va permettre d’identifier et d’améliorer les mécanismes de surveillance des armées à travers la surveillance transfrontalière, le partage d’expérience d’autres pays, l’interaction des laboratoires, ainsi que la gestion de l’information sanitaire. Il s’agira également d’harmoniser le système national, de coordonner les actions avec les autres acteurs nationaux et les Etats partenaires, tout en renforçant les capacités de détection des laboratoires.
En rappel, l’Alliance a été créée en avril 2015 pour faire face à la montée des épidémies, suite à la catastrophe engendrée par le virus Ebola, ravageuse en Afrique de l’Ouest et centrale, notamment en Sierra-Leone, en République Démocratique du Congo. Néanmoins il faut savoir qu’il s’agit d’une initiative militaire américaine venant de la branche US Africa Military Command, qui vise à promouvoir les partenariats civilo-militaires efficaces dans les biosphères de santé et de sécurité. D’ailleurs au Cameroun, plusieurs formations et unités militaires sont implantées à travers le pays et sont ouvertes tant aux civils qu’aux militaires.
