Le Conseil électoral, réuni en session de plein droit hier à Yaoundé, a publié les listes de candidatures retenues pour le scrutin du 25 mars prochain. Sur 42 listes reçues, cinq rejets et un désistement.
Neuf partis politiques sont en lice pour les élections sénatoriales du 25 mars prochain. Parmi eux, deux sont en compétition dans les dix régions, à savoir le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) et l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP).
C’est le résultat du travail du Conseil électoral, réuni en session de plein droit hier à Yaoundé, après les assises du 22 février dernier. Et le président du Conseil, face à la presse et quelques responsables de formations politiques, n’a rien oublié de ce qui a constitué le contenu des échanges.
« Nous avons travaillé dans une totale collaboration, dans la discipline, le patriotisme, la responsabilité, la rigueur et l’objectivité », a rappelé Enow Abrams Egbe. L’enjeu était d’ailleurs de taille : « Respecter les délais et renforcer ELECAM dans sa mission d’organisation du processus électoral crédible».
De manière précise, sur 42 listes reçues et examinées par le Conseil électoral, cinq ont été rejetées. Par ailleurs, le Social Democratic Front (SDF) s’est désisté dans la région du Centre. Néanmoins, le parti de Ni John Fru Ndi ira en compétition dans cinq régions. En somme, 36 listes ont été validées, notamment celles de l’UPC dans les régions de l’Adamaoua, du Nord et du Sud-Ouest et celles du SDF à l’Est et dans l’Extrême-Nord.
Sur un autre plan, le Littoral est la région où l’on enregistre le nombre le plus important de partis politiques. Six au total, à savoir l’ANDP, le RDPC, le SDF, l’UDC, l’UNDP et l’UPC. Au sujet du RDPC dans cette région par exemple, alors que l’on avait au départ deux listes conduites par deux membres du Bureau politique (Géneviève Tjouès et Thomas Tobbo Eyoum), les deux personnalités sont respectivement tête de liste et deuxième sur la liste finale.
A l’Ouest, l’une des régions où le RDPC avait vu sa liste disqualifiée en 2013, c’est Sylvestre Ngouchinghe qui conduira la liste de ce parti. Il affrontera quatre autres formations politiques, à savoir le SDF, l’UDC, l’UMS et l’UNDP.
En rappel, et à la lumière de l’article 231 al.2 du Code électoral, après l’arrêt et la publication des listes des candidats, notification est faite au Conseil constitutionnel (CC).
Et les formations politiques, tel que le prescrit l’article 129 du Code électoral, ont un délai maximum de deux jours pour saisir le CC. Ce, pour toute contestation ou réclamations relatives au rejet ou à l’acceptation des candidatures…