Mission accomplie pour 35 soldats de la paix. Une ligne de plus vient de s’ajouter à leur CV, à l’issue d’un séminaire de formation sur la protection des civils en temps de conflit. Cette opération lancée le 11 janvier 2021 a pris fin le 22 janvier dernier à l’Ecole internationale des Forces de Sécurité (Eiforces). La cérémonie de remise des parchemins aux participants a eu lieu au campus d’Awaé, dans la Mefou-et-Afamba. Celle-ci était présidée par le général de brigade André Patrice Bitote, directeur général de l’Eiforces, au nom du ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, président du Conseil d’administration de cette école.
Le séminaire a été co-organisé par l’Eiforces et la coopération japonaise, à travers le programme des Nations unies pour le développement (PNUD), dans le cadre d’une convention de partenariat d’appui multiforme. Durant la formation, militaires et civils se sont côtoyés sur les bancs. D’une part, 25 hauts cadres de la Gendarmerie, la Garde nationale et la Police du Cameroun, du Congo, de la Côte-d’Ivoire et du Mali. D’autre part, 10 hauts cadres de l’Administration territoriale, des Affaires sociales, de la Communication, de la Justice et des Relations extérieures.
Ces hommes et femmes ont été édifiés sur la gestion des intérêts des couches sociales vulnérables en situation de conflit armé. La formation visait également à assurer aux apprenants une parfaite maîtrise du cadre normatif et institutionnel de la protection des civils, avec un accent mis sur la clarification du rôle des différents intervenants lors des opérations de maintien de la paix (OMP). A travers ce séminaire, l’Eiforces affiche surtout l’ambition d’arrimer ses formations dans le domaine du respect des droits humains aux standards de l’Organisation des Nations unies.