La première dame du Cameroun, Madame Chantal Biya a été nommée ambassadrice de bonne volonté de l’Organisation des Nations unies pour l’Education, la Science et la Culture (UNESCO), le 14 novembre 2008, pour son engagement dans la lutte contre l’exclusion sociale par la promotion de l’éducation inclusive pour les plus vulnérables. En 2006, elle a reçu la médaille d’Argent Marie Curie de l’UNESCO pour son engagement dans la lutte contre le VIH/SIDA.
Le Centre international de référence Chantal BIYA pour la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA (CIRCB), inauguré le 23 février 2006 est le résultat d’un immense plaidoyer initié par les premières dames d’Afrique, à travers l’ONG Synergies Africaines, en direction de plusieurs partenaires, dont l’UNESCO. Il a pour objectif général la recherche sur la prévention et la prise en charge du VIH/SIDA. Ses missions sont la recherche, la santé publique, les essais cliniques, la formation. Le but de ces missions est non seulement d’améliorer la prise en charge des malades, mais d’apporter un appui aux programmes initiés par le ministère de la Santé publique.
Implanté à Yaoundé, le Centre est une Institution de recherche pluridisciplinaire, à vocation régionale et internationale. Il entend participer à l’élan global de la communauté internationale pour accélérer les connaissances et la qualité des soins et services destinés aux personnes infectées et affectées par la pandémie. Le label CIRCB est davantage ancré sur son conseil scientifique, présidé par le Pr. Luc Montagnier, qui regroupe d’éminents professeurs du monde de la médecine, de la science et de la recherche.
Pendant une trentaine de minutes, Madame Audrey Azoulay, la directrice générale de l’UNESCO, a évalué le chemin parcouru par le CIRCB et les autres œuvres humanitaires de Madame Chantal Biya. En plus de cette évaluation sanctionnée par une mention très satisfaisante, la première dame du Cameroun et son hôte ont renouvelé leur engagement et leur détermination à œuvrer ensemble pour le rayonnement de l’UNESCO. Au cours de cette rencontre, empreinte de courtoisie, Madame Audrey Azoulay a surtout témoigné la reconnaissance de l’UNESCO envers la première dame du Cameroun pour l’immense œuvre accomplie depuis quatorze ans.