Arrivée à la capitale française le 10 novembre 2019 aux côtés de son illustre époux, la première dame a pris part à diverses activités regroupant les autres conjointes de chefs d’État le 11 novembre 2019.
Regroupées autour de Brigitte Macron, Chantal Biya et d’autres épouses de chefs d’Etat ont tablé sur les questions relatives à l’éducation de la jeune fille, dans les salons de l’Elysée à Paris. C’était en mi-journée du 11 novembre 2019, dans le cadre d’une rencontre que la première dame française a organisée pour ses consœurs, en marge du Forum de Paris sur la paix. L’éducation est un sujet important pour Brigitte Macron qui a eu une carrière d’institutrice. Selon elle, l’indépendance des femmes dans le monde de nos jours passe par l’éducation. Alors, l’émancipation par l’éducation des jeunes filles dès le plus jeune âge et tout au long de la vie est une arme essentielle pour le développement.
Mme Macron a alors exposé le besoin urgent de susciter une prise de conscience sur l’enjeu primordial que représente l’éducation pour les populations du monde entier. Les premières dames étant des maillons pouvant impacter positivement le domaine de l’éducation en général, et celle de la jeune fille en particulier, elles ont été sollicitées par Brigitte Macron afin d’être des moteurs de transmission de ce message pour faire avancer la cause.
C’est donc à juste titre que l’ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO pour l’éducation et l’inclusion sociale, Mme Chantal Biya a pris part à ces assises, pour y apporter sa contribution au regard de son expérience. L’éducation de la jeune fille est régulièrement sur la table des discussions des premières dames, politiques et autres gouvernants dans nombre de sommets dans le monde. Elle constitue également une réelle préoccupation au Cameroun. Ici, l’engagement de la première dame pour cette cause s’observe à plusieurs niveaux. Par exemple elle a mis sur pied les écoles « Les champions » de la Fondation Chantal Biya, le fonctionnement de la chaine UNESCO d’éducation de l’Université de Buea, des mécanismes destinés à encourager les jeunes filles à virer vers des filières scientifiques. Au Burundi Mme Chantal Biya a apporté son appui à un projet d’éducation de la jeune fille dans le cadre de ses missions d’ambassadrice de bonne volonté de l’UNESCO.
Ce n’est pas la première fois que la first lady camerounaise est conviée à l’Elysée pour apporter sa pierre à l’édifice de développement et l’émancipation la jeune fille. En décembre 2013, en marge du Sommet de Paris pour la paix et la sécurité en Afrique, l’épouse du président de la République avait pris part à la réunion de mobilisation contre les violences sexuelles faites aux femmes en Afrique, tenue au Musée d’Orsay.