Le 27 août, Edith Félicité Ondoua a adressé une lettre au ministre des Relations extérieures pour lui faire le point sur le coup de vol subi la veille dans sa résidence. Sans donner le montant exact emporté à son domicile, elle précise qu’il s’agit « d’un coup de vol important ». « Ce forfait a été vraisemblablement perpétré par l’une des femmes de menage, la nommée Eyenga Mvogo Colette, une compatriote qui a réussi à s’échapper en trompant la vigilance des gardiens et des policiers en faction », explique l’ambassadeur dans sa lettre.
Selon la presse gabonaise, la somme emportée est estimée à plus de 600 millions de F. L’ambassadeur a porté plainte auprès des autorités policières. Comme élément de preuve, elle indique que les sandales de la dame de mange se retrouvent sur « les lieux du crime ». La diplomate fait également constater que Colette Eyenga Mvogo a abandonné son poste sans explication renforçant sa culpabilité. En annonçant que « Les fins limiers de la police judiciaire et de la Direction générale des recherches sont activement à la recherche du présumé voleur », le site presse gabonaise ne savait pas si bien le dire. Un échange renseignements a permis de rattraper la présumée voleuse.
Dame Eyenga Mvogo Colette, présumée voleuse d’une somme importante d’argent à l’ambassade du Cameroun au Gabon a été interpellée par la police à Nguelemedouga le 3 septembre vers midi. « Elle reconnaît avoir pris une somme de 10 millions de F », apprend-on de source policière. Elle a été déférée le 4 septembre à la délégation générale à la Sûreté nationale (DGSN) à Yaoundé.
