Le mouvement mondial prétendant prendre l’injustice comme une affaire personnelle brille par des affirmations sans fondements sur le pays de Paul Biya, et ce à la veille des élections municipales et législatives du 9 février 2020 censées consolider le retour à la paix perceptible dans la zone anglophone, au risque d’en faire une affaire personnelle.
Les principes rigoureux de la logique de l’enquête sont systématiquement bafoués, concernant le Cameroun, par les 7 millions de personnes regroupées au sein du mouvement mondial Amnesty International, dont Fabien Offner journaliste correspondant de France inter à Conakry en Guinée, Journaliste spécialiste de l’Afrique de l’Ouest et chercheur sur le lac Tchad. Loin du Cameroun siège de représentations de plusieurs médias internationaux, Fabien Offner brille par des publications situées aux antipodes de la réelle situation sécuritaire du pays.
Cette méthode procède soit d’une ignorance, ou d’une méconnaissance de la situation réelle, telle qu’elle a prévalu et prévaut encore dans le Nord-Ouest et le Sud-Ouest, soit d’une volonté délibérée d’ignorer cette réalité, ou alors de la volonté de promouvoir une version travestie des faits par des observateurs de mauvaise foi ou par quelques citoyens qui ne font point mystère de leur dessein antipatriotique : œuvrer à ternir l’image de leur pays, à sa partition ou à sa déstabilisation, œuvrer à compromettre les relations d’amitié et de coopération du Cameroun avec ses partenaires étrangers.
Les contrevérités du rapport du 6 février 2020
Visiblement surpris par le calme et la sérénité observés pendant la campagne électorale pour les élections municipales et législatives du 9 février 2020, Amnesty International a tenu à ajouter une nouvelle couche à son tableau noir qu’il dresse sur le pays de Paul Biya. Depuis Dakar au Sénagal, Fabien Offner, a usé de son don d’ubiquité pour produire un nouveau rapport faisant état entre autres de la « hausse des homicides dans les régions anglophones à l’approche des élections législatives », de « 50 maisons incendiées par l’armée », et d’un nombre record de « 679 000 personnes déplacées au 31 décembre 2019 ».
« Les mesures de sécurité et la présence militaire renforcée annoncées par le gouvernement camerounais pour permettre le déroulement du scrutin ce week-end semblent cacher en fait une opération bien plus sinistre », soutient-il. Dans son message de nouvel an le président Paul Biya avait promis : « des dispositions sécuritaires ont été prises pour que, sur toute l’étendue du territoire, tous nos concitoyens puissent exercer leur droit de vote ».
« Le 23 janvier, le village de Ndoh, dans la région du Sud-Ouest, a été attaqué. Selon certaines informations, la veille, un soldat avait été tué dans le secteur. Un témoin a raconté avoir vu un groupe de soldats attaquer le marché du village et se mettre à tirer sans discrimination (…) Par ailleurs, un homme a déclaré que son fils de 30 ans a été abattu le 23 janvier, alors qu’il s’enfuyait en courant dans le bush. En janvier, plusieurs villages ont été détruits dans la région du Sud-Ouest. Amnesty International a analysé des données de télédétection qui révèlent des incendies au nord-ouest de Bangem le 14 janvier. Des images satellite du 20 janvier confirment que plus de 50 habitations à Babubock et dans les villages alentour ont été réduites en cendres lors d’une opération militaire autour du 14 janvier », soutient le rapport illustré de données de télédétection capables de mettre en évidence des flammes causées par l’armée camerounaise ! La supercherie est criarde. Préserver l’intégrité territoriale du Cameroun face à des séparatistes hors la loi qui ont pris les armes contre la République, assurer la sécurité des personnes et des biens dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, sont les raisons majeures qui ont contraint le gouvernement de la République à assurer une présence conséquente des Forces de défense et de sécurité dans ces régions selon le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement. Dans le cadre de cette mission, les Forces de défense et de sécurité s’illustrent dans de nombreuses actions civiles et militaires, au profit des populations.
« Les violences se sont traduites par une hausse du nombre de personnes déplacées de force. Au 31 décembre 2019, on recensait 679 000 personnes déplacées au Cameroun et 52 000 personnes réfugiées au Nigeria ayant fui les régions anglophones, selon les organisations humanitaires. Cependant, le ministre camerounais de l’Administration territoriale a nié l’existence d’une crise et affirmé en décembre 2019 que 152 000 personnes seulement avaient fui les régions anglophones », imagine le rapport. Le 28 décembre 2019 pour les fêtes de fin d’année, Paul et Chantal Biya ont mobilisé un convoi humanitaire de 100 camions transportant denrées alimentaires, kits sanitaires et matériel de couchage en direction des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce jour-là en présence de partenaires du système des Nations unies, le ministre de l’Administration territoriale, autorité en charge du plan d’assistance humanitaire d’urgence pour les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest décidé par le président de la République a dressé le bilan des déplacés internes. « Je tiens à préciser que le Cameroun à ce jour n’a que 152 000 déplacés internes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », avait tranché Paul Atanga Nji.
Les rapports de Amnesty International basés sur d’ubuesques montages, ne dévieront pas le président Paul Biya de son ambition de faire du Cameroun un pays émergent, démocratique et uni dans sa diversité à l’horizon 2035. La tenue effective d’élections locales dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest permettra l’implémentation du statut spécial accordé aux communes de ces régions pour un développement local contextualisé. Et c’est le cas de dire comme Amnesty International : « mieux vaut allumer une bougie que maudire les ténèbres ».