Le Président de la République a personnellement adressé ses condoléances aux proches de l’enseignant décédé dans des circonstances tragiques. Le 31 janvier 2020, sur les réseaux sociaux et dans une lettre officielle, le chef de l’État se dit reconnaissant du travail du défunt.
Le 31 janvier 2020, le président Paul Biya a adressé ses condoléances à la famille de sieur Boris Kevin Njomi Tchakounte. L’enseignant de mathématiques au lycée classique de Nkolbison a perdu la vie le 14 janvier 2020 des suites d’une blessure après avoir été agressé par un élève de sa classe. Un évènement tragique qui a indigné plus d’un, le chef de l’État y compris. Dans ses écrits, Paul Biya laisse transparaître sa compassion envers la famille du jeune éducateur mort à la fleur de l’âge. « Chers parents, Mon épouse et Moi-même avons appris avec une vive émotion, le décès brutal de Monsieur Boris Kévin Njomi Tchakounte, votre fils. » Il reconnaît d’ailleurs que le professeur de mathématiques « était un jeune enseignant consciencieux et plein d’enthousiasme. Il aimait son métier et était proche de ses élèves ». Un passage qui traduit toute la considération du président de la République non pas seulement pour le regretté, mais aussi pour l’ensemble du corps enseignant.
La veille (le 30 janvier 2020) des centaines d’enseignants se sont mobilisés au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yaoundé à l’occasion de la mise en bière de la dépouille de Boris Kevin Njomi Tchakounte. Plutôt sur les réseaux sociaux et dans les médias, bon nombre de camerounais ont manifesté leur indignation face aux circonstances de son décès, et leur soutien à ses proches. Une suite de textes et d’hommage qui vient être couronné par celui du chef de l’État. Paul Biya continue dans son message de réconfort en renouvelant sa compassion à la famille du professeur. « Mon épouse et moi-même tenons à vous adresser, ainsi qu’à vos enfants et vos proches, nos sincères condoléances. »
Le décès de l’enseignant a provoqué une certaine panique dans le secteur de l’éducation. L’enseignement secondaire en particulier. Même si la ministre des enseignements secondaires s’est dépêchée sur les lieux après l’incident et s’est exprimée sur le sujet, la réaction du président de la République était attendue. Cette adresse de Paul Biya intervient comme un son de cloche, pour mettre fin à l’imbroglio semé par certains qui ont voulu faire de cette affaire une récupération politique.