C’est une doléance soulignée par le ministre de la Décentralisation et du Développement local, Georges Elanga Obam. C’était le 19 septembre 2019 à Yaoundé, pendant la 35e session du Comité national des finances locales.
Le processus d’accélération de la décentralisation est en marche depuis la création en mars 2018 d’un ministère qui lui a été alloué. Pour que les rendus soient effectifs dans tout le territoire camerounais il faut que plus de moyens soient déployés dans les collectivités territoriales décentralisées. « Le contexte de la tenue des travaux de ce jour revêt un caractère particulier. En effet, cette session se déroule quelques jours après l’important discours du président de la République à la Nation, convoquant le grand dialogue national, dont la décentralisation constituera par ailleurs une des thématiques centrales », propos de Georges Elanga Obam lors de sa prise de parole. En tant que l’une des revendications phares, la décentralisation occupe ainsi une place de choix. Raison pour laquelle l’accélération de la mise en œuvre de son processus est urgente. Pour répondre à cette urgence, les acteurs de la décentralisation se concertent. C’est dans cette trame que s’inscrivent les travaux de la 35e session du Comité national de finances locales (CONAFIL) tenus le 19 septembre 2019 à Yaoundé. Lesdits travaux rejoignent ceux du Conseil national de la Décentralisation et du Comité interministériel des services locaux qui se sont tenus la même semaine. Sous la présidence de Geroges Elanga Obam, ministre de la Décentralisation et du Développement local (MINDDEVEL), ces assises ont eu un enjeu politique et technique. Les uns et les autres ont discuté sur la participation effective et efficace du MINDDEVEL pouvait participer efficacement au Grand dialogue national annoncé par le chef de l’État. L’occasion a donc été saisie pour, selon le ministre Georges Elanga Obama, mettre en place des propositions conséquentes pour la résolution des conflits dans le pays, notamment ceux liés à la décentralisation.