Pour le président Paul Biya, l’opinion publique, et particulièrement celle des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, peut se rendre compte, que les soi-disant sécessionnistes qui entretiennent un climat de terreur et d’insécurité ne sont en réalité que des assassins, et qui plus est, des assassins d’enfants innocents. La liste de leurs exactions a été rallongée par l’attaque, enregistrée le 24 octobre à Kumba, soldée par la mort de 7 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres. Promettant que ce crime, l’un des plus odieux, qui choque la conscience humaine, ne restera pas impuni, le chef de l’Etat a assuré que tous les coupables seront recherchés sans relâche, et traduits devant la justice.
« C’est le moment pour moi d’en appeler, une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest », a renouvelé le président Paul Biya. Depuis les Etats-Unis, l’Europe et parfois en Afrique, ces commanditaires le font savoir sur Internet par des vidéos, comme un pied-de-nez aux autorités camerounaises, pourtant leurs pays de résidence sont bien des Etats de droit où aucun individu, identifié comme financier des actes de terrorisme, ne peut circuler impunément. Des appels à la coopération de ces pays amis afin qu’ils aident le Cameroun dans la neutralisation des donneurs d’ordres des atrocités dans ces deux régions ont été multipliés par le gouvernement de la République.
Conscient des avantages de la coopération internationale, le président Paul Biya dénonce la protection tacite accordée aux ennemis du Cameroun qui trouvent refuge dans certains pays amis. Si plusieurs sont en positions irrégulières, par des subterfuges qui cachent mal des complicités, ils continuent de bénéficier d’une protection dans leur pays de résidence. Contre cet état des choses, le chef de l’Etat souhaite mettre un terme à l’hypocrisie dans les relations que certaines capitales entretiennent avec le Cameroun. Le président de la République veut voir traduits dans les faits, le respect de la démocratie, le respect des pays amis, et surtout le respect des conventions internationales. Fort de cette espérance, il a promis que « tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux, devront répondre de leurs actes ».