Face aux gesticulations improductives du président du MRC, le Ministre d’Etat, Sécrétaire à la communication du RDPC a appliqué la dose adulte suite au ronronnement politique de l’opposant via une sortie en hauteur le 4 avril 2020.
Ce samedi 4 avril 2020, Jacques Fame Ndongo, Secrétaire à la communication du RDPC, le parti au pouvoir, a publié sur trois pages, un nouveau texte intitulé «Maurice Kamto et le peuple camerounais: un dépit amoureux». Le membre du gouvernement répondait ainsi à Maurice Kamto, le président du MRC. Ce dernier a publié la veille, une déclaration dans laquelle il invite les camerounais à s’auto-organiser dans la lutte contre la pandémie du Coronavirus après avoir constaté une défaillance imaginaire.
« Le Secrétaire à la Communication du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais constate, avec stupéfaction, que M. Maurice Kamto, président élu du …. MRC persiste dans la fantasmagorie » a-t-il entamé dans sa réponse.
Déclaration sans aucune valeur du président élu du…Mrc !
« Les injonctions d’un citoyen ordinaire, sans mandat populaire, à l’endroit du Chef de l’Etat du Cameroun, S.E. Paul BIYA, sont à la fois oiseuses et superfétatoires. Le 27 mars 2020, M. Maurice Kamto, président élu du … MRC donnait à M. le Président de la République (légal et légitime) sept jours pour s’exprimer sur le COVID-19 (probablement par le canal audiovisuel, alors que moult canaux peuvent être utilisés à l’ère de la cybernétique). Sa myopie, voire ses cécités politiques l’empêchent de constater une évidence: le plan de bataille du Président Paul BIYA contre le COVID-19 est visible et intelligible au quintuple plan sanitaire, administratif, économique, social et communicationnel. Sept jours après le cinglant échec de M. Kamto (le peuple n’a pas fait droit à son ultimatum du 27 mars 2020), il a remis ce disque usé et nauséabond : hier (3 avril 2020), il a donné sept jours au Chef de l’Etat pour administrer la « preuve physique que c’est bien lui qui est aux commandes de l’Etat » a-t-il souligné.
Kamto en perdition professionnelle
« Maurice Kamto enseigne le droit dans les Universités. Maître de Conférences, il transgresse sciemment les principes du Droit constitutionnel. Il prétend péremptoirement établir un constat de « défaillance du Président de fait de la République du Cameroun », alors que cette prérogative incombe au Conseil Constitutionnel. A-t-il perdu le droit comme d’autres perdent le latin ? Aux Camerounais de procéder à la déduction, mentionne ainsi le grand chancelier des Ordres académiques.
Face au coronavirus, Paul Biya manage en maitre !
« Le Président Paul BIYA ne pérore pas. Il ne glose point. Il ne gesticule jamais. Il agit, il oriente, il décide. Son plan de bataille contre le COVID-19 est connu de tous, à l’intérieur et hors du territoire national. Ce plan suscite l’adhésion de tous. La logorrhée kamtoienne n’ajoute rien au Plan de Bataille biyaien. Qui plus est, elle est sans intérêt et inaudible. C’est un pétard mouillé. C’est pourquoi le peuple qu’il supplie et dont il quête et guette le regard, se détourne de lui. Quel gluant dépit amoureux ! » Souligne le Ministre dans une assurance républicaine.
Maurice Kamto, l’Ange déchu !
« Quoi de neuf ? M. Kamto reconnait enfin qu’il n’est le président élu de … RIEN; le 27 mars 2020, son subconscient l’amenait à reconnaitre qu’il est le président élu »… du MRC. Le paratexte ou l’en-tête de sa « Déclaration » portait la mention « Mouvement pour la Renaissance du Cameroun ; mais, le 3 avril 2020, sa « Déclaration » n’a aucun paratexte (ni MRC, ni ce qui serait un barbarisme constitutionnel, République du Cameroun, Paix. Travail – Patrie). Il est donc clair que M. Kamto s’est résolu à reconnaître, urbi et orbi, qu’il n’est le président élu de RIEN. Sa « métaphore obsédante » (pour emprunter au lexique de Charles Mauron) l’amène donc dans le précipice du néant » dit-il encore.
L’usurpation ne passera pas
Le Cameroun est un Etat organisé. La stratégie de riposte du Président Paul BIYA contre le COVID-19 est holistique. Elle regroupe tous les segments étatiques, sociaux et civils. Elle s’effectue aussi en relation avec nos partenaires bilatéraux et multilatéraux qui l’apprécient et la soutiennent. Elle est pilotée par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA. Elle est coordonnée, sous Sa Très Haute autorité, par M. le Premier Ministre, Chef du Gouvernement (Chief Dr Joseph DION NGUTE) et elle est suivie par le gouvernement au niveau central) et les autorités administratives aux plans régional, départemental et de l’arrondissement, y compris par les auxiliaires de l’administration, à savoir les chefs traditionnels). Toute la Nation est mobilisée, dans tous les domaines essentiels. C’est une œuvre collective qui requiert le soutien et la contribution multiforme de chaque personne de bonne volonté. Les incantations burlesques ne sont pas à l’ordre du jour. Le Ministre argue : « L’heure est à l’action. Et, nul n’a le droit de s’arroger, par usurpation, le pouvoir de remettre en cause la légalité, la légitimité et la fonctionnalité du Président de la République, sous le fallacieux prétexte qu’il ne le « voit pas ou qu’il ne « l’entend » guère, alors que le Chef de l’Etat assume pleinement ses responsabilités, conformément au mandat qu’il a reçu du peuple camerounais libre, souverain et maître de son destin ».
En outre, le Secrétaire Général du Comité Central du RDPC, M. Jean Nkueté rendra public incessamment, un communiqué pour préciser, de manière solennelle et officielle, la position du RDPC sur les allégations absurdes de M. Maurice Kamto, afin de rassurer l’opinion publique et de mobiliser les militants, les sympathisants, les amis et les soutiens du RDPC, voire l’ensemble du peuple camerounais derrière le Président Paul BIYA, en cette période de calamité sanitaire et planétaire et « au regard de certaines tentatives de récupération puérile d’une tragédie qui ébranle la majorité des pays à travers les cinq continents ». Pendant ce temps, un « Président élu » se complait dans le zézaiement.
La première épée dans l’eau soulignée en fin mars
Sous la casquette de secrétaire à la communication du Comité central du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), Jacques Fame Ndongo, avait déjà publié le samedi 28 mars 2020, un long texte de six pages qui est la réponse officielle du parti politique au pouvoir à l’ultimatum lancé au président Paul Biya par Maurice Kamto du Mouvement pour la renaissance du Cameroun.
Le président du MRC musclait son indignation en donnant sept jours au président Paul Biya pour s’adresser à ses compatriotes au sujet du Covid-19. Un ultimatum resté lettre morte comme son parti politique, déjà perdu dans les abysses de la vie politique camerounaise.
« M. Maurice Kamto « en appelle au Gouvernement, en particulier au Ministre de la Santé Publique pour qu’il engage (avec nous) une vaste campagne … ». Je rappelle au « Président élu » … du MRC que le gouvernement nommé par le Chef de l’Etat, S.E. Paul BIYA, sur proposition du Premier Ministre, Chef du Gouvernement (Chief Dr Joseph Dion Ngute) n’est pas le gouvernement de l’auteur de la « Déclaration » Sus-visée, pour la bonne raison que pour former un gouvernement, il convient, au préalable (la Loi Fondamentale l’exige) d’être élu par le peuple au suffrage universel direct. M. Kamto ne peut donc donner aucune directive au peuple camerounais ni à un membre du gouvernement (il fut l’un des ministres délégués du Président BIYA. Il n’a jamais, à notre connaissance, obéi à un « oukaze » du chef d’un Parti de l’opposition). Son stratagème insurrectionnel est voué à l’échec. C’est un coup d’épée dans l’eau. Dans la cosmogonie négro-africaine, cela s’appelle « la danse ou le zézaiement de la libellule » : gesticulation inopérante et impact zéro » avait alors écrit Jacques Fame Ndongo, résumant ainsi la réponse du RDPC.