Le 14 décembre a marqué la clôture des deux stages de formation sous la présidence du directeur général de l’Ecole internationale des forces de sécurité.
C’est dans le but de maintenir l’ordre public et de laisser libre cours aux populations de jouir de leur droit de manifestation dans le contexte actuel, que les personnels de sécurité ont été encadrés. Le directeur général de l’Ecole internationale des forces de sécurité (EIFORCES), le général de brigade André Patrice Biote, a trouvé l’angle lié à l’organisation du séminaire de formation sur la négociation et la médiation dans les opérations de maintienne la paix, et du 14e stage de perfectionnement au commandement opérationnelle niveau 2. C’était le vendredi 14 décembre 2018 à Awaé au cours de la double cérémonie de clôture de ces assises qu’il présidait au nom du MINDEF, PCA de l’institution. Le stage de perfectionnement au commandement opérationnel de niveau 2, organisé du 26 novembre au 14 décembre a mobilisé 17 officiers de gendarmerie et de police, issus de 13 pays d’Afrique. Cette formation était axée sur l’acquisition et la maîtrise des techniques d’intervention professionnelle et opérationnelle ; le recours à une organisation opérationnelle des unités de sécurité suivant les standards de l’Organisation des Nations unies ; le développement des aptitudes opérationnelles et tactiques des officiers. Les experts et formateurs ont en plus de cela développé la mise en œuvre de nouveaux concepts qui favorisent l’intervention rapide et sécurisée dans les opérations de sécurité publique et de gestion démocratique des foules, au plan national et international. Pour ce qui est du séminaire sur la négociation et la médiation dans les opérations de maintien de la paix, il s’est déroulé du 3 au 14 décembre 2018. André Patrice Biote a remercié la France et le Japon, qui, de manière directe, pour le premier et à travers le Programme des Nations Unies pour le second ont respectivement assuré le financement du stage et du séminaire. Pour la cinquantaine de séminaristes, gendarmes, policiers et civils issus de 14 pays, il a été question d’acquérir des outils efficaces pour résorber les crises sociopolitiques.