Depuis plusieurs semaines, le Directeur Général de la Mission d’Aménagement et de Gestion des Zones Industrielles (MAGZI) Christol Georges Manon, fait l’objet d’une cabale non justifiée de la part d’acteurs tapis dans l’ombre. Une épopée soulevée depuis quelques temps à l’endroit des hauts commis de l’Etat, qui pourtant font preuve d’efficience et d’engagements efficaces dans la réalisation de leurs missions quotidiennes.
La Mission de Développement et d’Aménagement des Zones Industrielles est un établissement public à caractère industriel et commercial dont l’objectif est de concevoir et de réaliser des zones industrielles pour accueillir les Industries. C’est aussi un organe d’accueil et de promotion industrielle qui répond au besoin de mise en œuvre de la politique de développement et d’industrialisation initiée par le Président de la République Paul Biya. A la faveur d’un décret du 24 janvier 2006, M. Christol Georges Manon est fait Directeur Général ; Lorsqu’il prend les rênes de la MAGZI, la structure ne disposait qu’une seule agence, 7 zones industrielles pour 600 millions de FCFA de chiffres d’affaires. Pour cet exercice 2019, la MAGZI possède aujourd’hui 1293 hectares, 2 milliards de rentrées financières et un plan stratégique des plus élogieux à son actif.
Par ailleurs, La MAGZI est chargée principalement de l’aménagement et de la gestion des zones industrielles sur toute l’étendue de la République du Cameroun et offre de l’assistance à l’obtention des documents administratifs. Elle met à la disposition des opérateurs économiques sous forme de location : des terrains aménagés ; des terrains partiellement aménagés ; des terrains non aménagés ; des bâtiments industriels. Elle participe également à la mise en lumière des études en impact environnemental, de faisabilité, de respects de normes, en relation avec le developpement durable, dans l’objectif de dessiner des infrastructures industrielles saines et protégées. Malgré les vacillements financiers, la MAGZI est en place et perpétue ses actions sur le terrain, via ses agences à l’image de celles de Ngaoundéré, Bertoua, Garoua, entre autres.
Au nombre de ses réalisations, la Mission d’aménagement et de gestion des zones industrielles du Cameroun a mis à la disposition du consortium indo-chinois dénommée Cameroon Automobile Industry Company (CAIS) en 2016, des terres d’une superficie de 15 hectares, afin que cette entreprise implémente son projet de construction d’une unité de montage de véhicules à Douala. En plus de cette mise à disposition des terres, avait-t-on appris officiellement, la MAGZI a reçu du gouvernement camerounais une allocation de 1,5 milliard de francs CFA, afin de réaliser les aménagements sur ces terres sur lesquelles la pose de la première pierre de la toute première usine de montage de véhicules d’Afrique centrale allait être posée. Meme son de cloche à Kribi au sein du Complexe-industriel aéroportuaire.
En outre, Christol Georges Manon avait informé que dès le 1er novembre 2017, il sera appliqué un droit d’accès et le paiement de pénalités pour stationnement abusif dans la zone industrielle de Bonabéri, à Douala, décision prise en amont par une volonté pragmatique de 2015. D’après le Directeur général ces mesures sont prises en vue d’assurer une plus grande sécurité dans ladite zone. Il est également question de mettre un terme aux désordres constatés dans la circulation des véhicules et protéger les ouvrages des dégradations causées par les usagers à Bonabéri. La réglementation s’étendra progressivement, selon M. Manon, à tous les sites du même type notamment Bassa et Ombé.
De plus, il est indéniable que la MAGZI ait un rôle important à jouer dans la protection de l’environnement mais particulièrement du littoral surtout concernant les zones industrielles qui y sont situés.
C’est aussi en respect de la convention qui régit les rapports entre l’Etat et la Mission d’Aménagement des Zones Industrielles, qui stipule que dans le cahier des charges de mise à disposition des terrains MAGZI, aux promoteurs industriels que celle -ci précisera en outre les normes à respecter en matière de nuisance et de pollution. Voilà qui explique les nombreuses missions sur le terrain de cette mission comme en témoigne dans les zones industrielles.
En Octobre 2018, la ville de Bamenda, chef-lieu de la région du Nord-Ouest, a eu sa zone industrielle d’une superficie de 44 hectares, à Nkwen. « La zone industrielle de Bamenda Nkwen sera bientôt opérationnelle », rassurait encore le directeur général de la MAGZI, Christol Georges Manon tout en invitant les opérateurs économiques, la diaspora et les élites de cette région à s’installer sur ces terres à eux aménagées afin de promouvoir le développement de cette localité. Nonobstant l’insécurité qui règne dans cette région depuis près de deux ans, Christol Georges Manon se réjouit que 5 hectares aient d’ores et déjà été réservés par des opérateurs économiques. Créée sur instruction du président de la République, Paul Biya, la zone industrielle de Bamenda Nkwen représente, selon l’entreprise, une opportunité de développement de la région du Nord-Ouest en dépit des menaces des sécessionnistes. Et pour concrétiser ce projet et assurer la sécurité des investisseurs, la MAGZI s’est engagée à accompagner les mesures prises par le Chef de l’Etat Paul Biya, afin de garantir la paix, la stabilité et l’unité dans cette zone. Notons que la Magzi projette également de créer à court terme de nouvelles zones industrielles dans les régions du Littoral, du Centre et du Sud notamment 400 hectares à Yassa-Douala, 300 hectares à Dibombari dans le Moungo, 201 hectares à Nomayos, 100 hectares à Meyomessala et 3 000 hectares dans la zone industrialo-portuaire de Kribi. Créée en 1971, la société d’Etat facilite également l’implantation des industriels dans le pays et contribue au développement du tissu industriel, à la résorption la résorption du chômage, à la gestion de l’espace urbain, péri-urbain et l’environnement au Cameroun. C’est donc un travailleur infatigable de l’Etat, que des personnes tapies dans l’ombre essayent tant bien que mal de lyncher sans succès, et qui laisse passer les velléités de mauvais augure. Christol Georges Manon demeure un pied d’œuvre du Gouvernement en matière d’aménagement industriel, et participe à sa manière à la naissance d’une véritable émergence à l’horizon 2035, telle que prescrite par le Chef des Armées, Président de la République, et 1er Grand Habitant du Cameroun, S.E Paul Biya !