Face à la presse, assurance a été donnée à Yaoundé le 26 août 2019 par René Emmanuel Sadi, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement, entouré du ministre d’État ministre de l’Enseignement supérieur, et du ministre de l’Éducation de base.
Les cloches de la rentrée scolaire doivent sonner le 02 septembre prochain dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest comme dans le reste du pays. Les membres du gouvernement ont rassuré la communauté éducative sur toutes les mesures prises par le gouvernement pour la sauvegarde du droit à l’éducation de chaque enfant des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Le ministre de la Communication (Mincom) a égrainé un chapelet lugubre des exactions et abominations perpétrées par les bandes armées sécessionnistes qui ont noirci le tableau des années scolaires dans ces régions depuis 3 années. « D’aucuns laissent entendre qu’ainsi, ils portent préjudice au président de la République. Oui, sans aucun doute, le président de la République est bien le père de la nation, et à ce titre, le sort des jeunes du Nord-Ouest et du Sud-Ouest lui tient forcément à cœur, et c’est pour cela qu’il n’a eu de cesse de tout faire pour que tous ces jeunes, sans exclusive, retrouvent le chemin de l’école », a souligné le Mincom dans son propos liminaire.
Pour cette année scolaire 2019/2020, le paquet minimum pour le Sud-Ouest est à hauteur de 76 millions F CFA, et pour le Nord-Ouest 85 millions F CFA. Le gouvernement est debout et prend toutes les dispositions pour que la rentrée scolaire 2019/2020 soit effective partout.
De manière sectorielle, le ministre d’Etat ministre de l’Enseignement supérieur, Pr. Jacques Fame Ndongo a rassuré la communauté universitaire et surtout félicité ses collaborateurs pour leur résilience. Pr. Laurent Serge Etoundi Ngoa, soutenu par son secrétaire d’Etat Vivian Asheri Kilo, encourage la communauté éducative à faire fi des menaces inopportunes. Le secrétaire d’Etat aux Enseignements secondaires, Boniface Bayaola rassure des dispositions sécuritaires prises par le gouvernement pour que la peur quitte le chemin de l’école le 02 septembre prochain. « L’Etat assure à l’enfant le droit à l’instruction. L’enseignement primaire est obligatoire. L’organisation et le contrôle de l’enseignement à tous les degrés sont des devoirs impérieux de l’Etat », a martelé le Mincom en citant le préambule de la loi fondamentale de la République du Cameroun.