Le rapport 2021 de la Commission nationale de lutte anti-corruption (Conac) montre que la corruption reste un problème à prendre très au sérieux. Face à un fléau social qui colle à la sociologie, tous les équipements mis en place constitue ce qu’il conviendrait d’appeler écosystème de la réponse des pouvoirs publics. L’Assemblée nationale y a une importante partition à jouer. Son rôle est de légiférer, c’est-à-dire renforcer la législation nationale autour d’une législation robuste en créant une convergence autour de celle-ci adaptée à notre contexte socio-culturel et anthropologique qui permet d’apporter des réponses contre toutes formes de corruption. Créé en 2017, le réseau des parlementaires contre la corruption a été réactivé par le Très honorable Cavaye Yeguié Djibril, président de l’Assemblée nationale, lors de la troisième session ordinaire de l’année en cours.
Dans la lutte contre la corruption, le réseau dirigé par Engelbert Essomba Bengono a pour mission de coordonner, impliquer et renforcer les capacités des parlementaires pour lutter contre la corruption et promouvoir la bonne gouvernance. Ce réseau devra également encourager la responsabilité, la transparence et la participation du public dans les processus du gouvernement, comme les meilleurs moyens de contrôler la corruption. En tant que représentants élus du peuple, les parlementaires jouent un rôle de leadership essentiel dans la lutte contre la corruption tout au long du processus législatif et dans leurs fonctions de surveillance et de représentation. Considérant les dégâts et entraves causés par la corruption, il était grand temps pour les parlementaires de passer à l’action.
« La différence entre la corruption et les crimes économiques réprimés par la loi en vigueur exige une formation de qualité pour la comprendre, cette formation étant notre objectif à atteindre et notre rôle à jouer. Notre bureau est pour cela constitué d’un comité scientifique chargé de nous fournir des éléments de réponses sur le plan de la production de manière à satisfaire les attentes des populations pour la lutte contre ce fléau », a expliqué le président du réseau des parlementaires contre la corruption. Pour mieux combattre la corruption, chaque entité de l’écosystème devrait s’appuyer sur le récent rapport de la Conac. « Nous pouvons considérer ce document comme étant un point d’appui pour saisir les entités citées par cette institution assermenté pour être mieux outillé au sein de la commission parlementaire », a conclu Engelbert Essomba Bengono.