Le 38e anniversaire de l’accession à la magistrature suprême du président Paul Biya, s’est célébré à Monatélé dans un contexte marqué par le massacre scolaire de Kumba où, le 24 octobre, 7 élèves ont été lâchement assassinés par des bandes armées sécessionnistes. L’actuelle pandémie de COVID-19, a, une fois de plus dicté les mesures de distanciation physique, port de masque, et usage de solution hydroalcoolique, aux membres de la section du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) Lékié-Ouest 1, réunis au siège de leur formation politique. C’est dans cette atmosphère qu’ils ont accueilli le ministre des Domaines, du Cadastre et des Affaires foncières, Henri Eyébé Ayissi, chef de la délégation permanente départementale du comité central du RDPC pour la Lékié, et les membres de sa délégation.
Après avoir observé une minute de silence en mémoire des élèves assassinés à Kumba, le ton de la causerie élargie sur les enjeux de la décentralisation a été donné. Suivant le thème arrêté par le secrétaire général du comité central du RDPC : « mobilisons-nous, toutes et tous, derrière le président Paul Biya, pour l’avènement d’une décentralisation garantissant le développement local dans la paix et l’unité nationale renforcées et l’intégrité du territoire sauvegardée », Pr. Joseph Vincent Ntuda Ebodé, a entretenu l’assemblée sur les enjeux de la décentralisation, option irréversible prise par le président Paul Biya, pour la promotion du développement local. « Pour la réussite de la décentralisation, il est primordial de créer des unités autonomes. Si l’on ne prend pas des précautions, cette politique peut déboucher sur des défis majeurs susceptibles de produire le contraire même de ce que l’on voulait faire », a résumé Pr Joseph Vincent Ntuda Ebodé, universitaire, expert invité.
Prenant la parole, Henri Eyébé Ayissi, l’invité spécial, a articulé son propos autour de deux principaux axes. Sur les rives du fleuve Sanaga, il s’est appesanti sur l’encrage symbolique de la date du 6 novembre 1982 dans l’univers politique camerounais. « C’est un moment historique et symbolique. Rendus à la 38e borne de cette célébration, nous célébrons 38 ans de clairvoyance politique, 38 ans de pondération, 38 ans de progrès et 38 ans de stabilité, par-delà les péripéties et les embuches », a-t-il souligné. Henri Eyébé Ayissi a saisi cette occasion pour égrainer les réalisations du président Paul Biya, l’Ami fidèle de la Lékié. Entre autres projets emblématiques pour le développement de la Lékié et du Cameroun en général, il a cité le barrage de Nachtigal, le projet d’approvisionnement en eau de la ville de Yaoundé, l’axe routier Batschenga-Ntui qui comprend un nouveau pont sur la Sanaga. « Face à cette sollicitude particulière de l’homme du 6 novembre 1982, la Lékié se tient dans une posture permanente de gratitude déférente et de soutien indéfectible et inconditionnel », a-t-il assuré. « En ce 6 novembre 2020, la Lékié ira jusqu’au bout avec le président Paul Biya », a promis Henri Eyébé Ayissi.
Pour concrétiser l’implémentation de la décentralisation, le capitaine du RDPC dans la Lékié a interpelé les membres du collège électoral pour le scrutin des conseillers régionaux du 6 décembre 2020. « Par votre vote, Mesdames et Messieurs, la Lékié est appelée à confirmer la confiance qu’elle a accordée au président Paul Biya, en octroyant ses voix à la liste des candidats de notre parti le RDPC, le parti du président Paul Biya », a exhorté Henri Eyébé Ayissi. Avec emphase, il rappelé que « l’engagement de la Lékié devra se traduire, le 6 décembre 2020, par un vote à 100% des conseillers municipaux du RDPC pour la liste des candidats du RDPC de la Lékié pour les conseils régionaux ». Ce message fort a été répercuté aux huit autres sections RDPC de la Lékié pour taire les dissensions qui ont été enregistrées dans les rangs, à l’occasion des investitures et des dernières consultations législatives et municipales.