Incapable de se servir de ses dix doigts, encore moins de ses méninges, Kayo Tchassem Brice allias Max Senior Ivoire tente le tout pour le tout pour ne pas se voir renvoyer au Cameroun.
La vidéo est devenue virale sur les réseaux sociaux. Dans un style boursouflé, Kayo Tchassem Brice allias Max Senior Ivoire multiplie diatribes contre le pouvoir de Yaoundé, signifie son soutien sans en définir les moyens aux sécessionnistes en perte d’inspiration dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, déchire le drapeau du Cameroun entre autres.
Un coup d’œil dans le passé de cet activiste de la Brigade anti-sardinards (BAS), une nébuleuse créée par des hommes politiques las d’attendre le triomphe par les urnes, renseigne qu’il n’est qu’un sans-papiers frappé par une décision d’expulsion immédiate de France selon la préfecture de police de Paris. La scène propagée sur les réseaux sociaux ne serait donc que le dernier acte, l’ultime tentative d’un condamné à un retour forcé vers la terre de ses ancêtres. Sur la toile, Kayo Tchassem Brice échafaude un plaidoyer auprès des autorités françaises, dans l’intention de leur faire croire une fois le processus de rapatriement enclenché, qu’il sera arrêté et torturé au Cameroun à cause du drapeau déchiré. Une mise en scène pour espérer demeurer sur le sol français. S’il est admis que « tous les chemins mènent à Rome », Max Senior Ivoire, à l’instruction inachevée et ancien pickpocket à l’avenue Kennedy de Yaoundé, ignore totalement la sagesse de ce proverbe français : « qui crache en l’air reçoit le crachat sur soi » !
Ces crimes ne resteront pas impunis
Profaner le drapeau de son pays, emblème unique de la constitutionalité véhiculant les principes d’unité du peuple Camerounais, animé par les valeurs de paix de travail et d’amour pour la patrie sur un territoire intangible, est hautement condamnable par la loi. Tout comme le soutien aux sécessionnistes, et le discours haineux à l’endroit du président de la République, garant des institutions.
Junior Zogo, commissaire de police, y va de son enquête : « je propose aux autorités camerounaises une déchéance de sa nationalité. À tous les patriotes : capturez ce voyou et livrez-le à la police française pour expulsion immédiate. Initions une pétition. Il squatte dans un vide grenier au 7e étage d’un immeuble désaffecté dans le 15e arrondissement de Paris à côté d’un monoprix. La gardienne de cet immeuble est une portugaise. Nous les patriotes allons le traquer ».
Entre le marteau et l’enclume
« Chaque fois qu’en un clic, vous empruntez ces autoroutes de la communication qui vous donnent une visibilité planétaire, il vous faut vous souvenir que vous n’êtes pas pour autant dispensés des obligations civiques et morales, telles que le respect de l’autre et des institutions de votre pays », prévenait le président Paul Biya, lors de son message à la jeunesse du 10 février 2018.
Kayo Tchassem Brice allias Max Senior Ivoire suit aveuglement les consignes de Maurice Kamto, leader du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC). Un leader qui après avoir bénéficié de la grâce du président Paul Biya en date du 4 octobre 2019, continue d’endoctriner certains jeunes les privant des opportunités offertes par le chef de l’Etat, père de la nation et illustre mendiant de la Paix. Longtemps restée floue, l’alliance MRC-BAS a été révélée par Paul Eric Kingué, allié politique de Maurice Kamto dans la perspective de l’élection présidentielle du 7 octobre 2018. Max Senior Ivoire se rendra très vite compte que ses supposés soutiens ne peuvent lui garantir d’immunité ni en France ni au Cameroun. À tous les autres le président Paul Biya donne un seul conseil : « soyez des internautes patriotes qui œuvrent au développement et au rayonnement du Cameroun, non des followers passifs ou des relais naïfs des pourfendeurs de la République ».