Après l’accident de la circulation ayant coûté la vie à six élèves du collège de Mvoutessi, le président de la République a instruit le ministre, directeur du cabinet civil de la présidence, Samuel Mvondo Ayolo, de remettre une enveloppe de 500 000 F CFA, et un cercueil à chaque famille éprouvée. Les différentes levées de corps prévues le 29 janvier étaient également prises en charge par le couple présidentiel. La remise de l’appui présidentiel s’est déroulée sous la supervision de Gilbert Ongodo Ondobo, le sous-préfet de l’arrondissement de Zoétélé.
Le 21 janvier, au lieu-dit Akok Route, sur l’axe Mbalmayo-Sangmélima, un chauffeur de taxi, à vive allure est brutalement sorti de la route, percutant violemment des élèves qui se rendaient au collège d’enseignement secondaire de Mvoutessi. Bilan : six morts, et quelques blessés. Les familles des jeunes Evoung Célestin, Nkomo thomas, Medjo Ze Lydie, Ntyam Yollande, Eyenga Nkou Anne, et Bomba Paul Aristide sont inconsolables. Partis pour acquérir des connaissances afin de prendre le relais de leurs parents, ces enfants n’arriveront pas à l’école. Plus grave, ils ne réaliseront pas les légitimes rêvent qu’ils nourrissaient pour eux-mêmes, leur famille, leur village et leur beau pays. Face à cet autre drame, Paul et Chantal Biya ne sont pas restés indifférents.
Le président de la République et la première dame sont constants dans leur élan de sollicitude, de magnanimité, et d’assistance à toute épreuve. Même si la mort fait partie de la vie, cela ne signifie pas pour autant que le deuil soit une étape facile à vivre. L’accompagnement du couple présidentiel à ces familles en deuil leur permet de bénéficier d’un soutien psychologique et de trouver la force indispensable pour traverser cette terrible épreuve. Outre la tristesse qui accompagne la perte d’un proche, la disparition d’un être cher bouleverse la vie des survivants qui doivent retrouver leurs repères et se reconstruire. Durant toutes les étapes de cette épreuve, du choc du décès au rétablissement, en passant par le refus, la colère, et l’état dépressif intermédiaire, les personnes endeuillées ont besoin d’écoute et de soutien. Le réconfort du couple présidentiel trouve donc toute sa justification.