Le thème au centre de la célébration de la 52ème Fête de l’Etat Unitaire, le 20 Mai 2024, « Armée et Nation, ensemble pour un Cameroun uni, pacifique et prospère », appelant à la mobilisation du pays tout entier autour des valeurs fondamentales sur lesquelles le Cameroun a été bâti, l’unité nationale, la paix notamment, a marqué son empreinte.
Une parade mémorable
Pour commémorer cette traditionnelle fête de l’Unité, le Cameroun a organisé une grande parade militaire à Yaoundé et dans toutes les localités du pays. À travers ce défilé militaire, les forces vives de la nation ont réaffirmé leur attachement à la République unifiée du Cameroun. Après le défilé au Boulevard du 20 mai, une réception s’est tenue au Palais de l’Unité. Tous les corps constitués, le corps diplomatique, les personnalités de haut rang, des invités prestigieux et bien entendu le public ont pu assister à cette parade mémorable.
Du Nord au Sud et de l’Est à l’Ouest, le peuple camerounais, fier et debout comme un seul homme, a célébré Lundi dans l’allégresse, la 52è Fête nationale de l’unité. À Yaoundé la capitale, on annonçait le clou du spectacle grandiose au Boulevard. Le bouquet final riche en sons et couleurs a tenu toutes ses promesses. Le sourire du président de la République Paul Biya, lorsqu’il quitte la tribune d’honneur peu après le défilé civil qui s’est achevé à 14h11 mn, est la preuve que l’apothéose des commémorations a été belle. Tout a en effet été réglé comme du papier à musique.
À son arrivée à 12h08, le chef de l’État est accueilli par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. Puis, il se positionne et suit l’exécution de l’hymne national avant de procéder à la revue des troupes, debout dans une Range Rover Maybach au toit ouvrant, sous les acclamations du public auxquelles il répond par des salutations de la main, le long du Boulevard.
La communion avec ses compatriotes est totale. Les messages véhiculés par les banderoles au-dessus de la grande artère en disent long : « Paul Biya, le guide éclairé du peuple camerounais, en marche vers un avenir radieux ». « Paul Biya, le premier mendiant de la paix, veille sur le Cameroun ». En anglais aussi, on peut lire: “Let’s be united to ensure social progress in our country”. Lorsque le chef des Forces armées s’installe à la tribune d’honneur, il a à ses côtés, entre autres, la première dame Chantal Biya, le président du Sénat Marcel Niat Njifenji, le président de l’Assemblée nationale Cavaye Yeguié Djibril, le Premier ministre, chef du gouvernement, Joseph Dion Ngute.
Le décor est planté et le dispositif de la grande parade militaire se met en place, sous les ordres du commandant des troupes, le général de brigade Melingui Nouma Donatien, secondé par le colonel Saidou Abba. En guise d’hors-d’œuvre, devant le chef de l’État, un magnifique carrousel, exécuté avec maestria cette année par la Musique de la Sûreté nationale. La chanson est intitulée « Ensemble pour l’unité nationale dans la paix ». Et dans la chorégraphie, la Police nationale appelle tous les fils et toutes les files à s’unir comme un seul homme par sa gestuelle qui s’articule autour de l’unité nationale, le rejet du repli identitaire, etc. Le passage des aéronefs déclenche le début du défilé militaire.
Appréciations nourries
Après la réussite qu’a connu la célébration de la 52e édition de la Fête de l’Unité et le succès magistral du défilé civil et militaire, le président Paul Biya a adressé des messages de félicitations aux différentes formations politiques qui y ont pris part. C’est dans ce cadre que le chef de l’État a adressé un message de félicitations au Secrétaire général du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), son parti.
« Les militants et militantes du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais ont de nouveau, à travers une participation enthousiaste et ordonnée, fait la démonstration de leur attachement à la Patrie, lors du défilé au Boulevard du 20 mai, marquant la célébration du 52ème Anniversaire de l’Etat unitaire. Je vous demande en ce moment d’exaltation du sentiment patriotique, de leur transmettre Mes chaleureuses félicitations pour leur militantisme et leur civisme. Je les invite à rester mobilisés et entreprenants, en vue d’apporter leur contribution à la paix et au progrès de Notre cher et beau pays », a écrit Paul Biya dans le courrier destiné au Secrétaire Général du RDPC.
Dans la même correspondance, le président de la République Paul Biya souligne que « le RDPC doit en effet demeurer le creuset de la tolérance, du dialogue, de la justice et de la solidarité nationale. »
Les idéaux de paix préservés
L’hymne national du Cameroun a résonné plus vigoureusement que d’habitude le lundi 20 mai 2024. Le peuple camerounais a su célébré, dans la ferveur patriotique habituelle témoigne son attachement à la paix et à l’Unité. Depuis le référendum organisé le 20 mai 1972, les Camerounais avaient plébiscité l’avènement de l’Etat unitaire.
Une unité qui constitue la marque du Cameroun, un pays qui a su, depuis la Réunification intervenue le 1er octobre 1961, convertir sa diversité linguistique, culturelle et religieuse en un atout qui lui permet d’aborder sereinement sa marche vers l’émergence. Et depuis son accession à la magistrature suprême, le 6 novembre 1982, le président Paul Biya promeut et défend avec acharnement les valeurs de paix, d’unité nationale et de démocratie, piliers du développement économique et du progrès humain. Un engagement qui, de l’avis de certains observateurs, fait du chef de l’Etat Camerounais un artisan de la paix et de l’Unité nationale.
L’engagement du chef de l’Etat camerounais au lendemain du déclenchement de la crise socio-politique dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest n’est pas un fait inédit. Depuis son accession à la magistrature suprême, le 6 novembre 1982, le président Paul Biya ne cesse de montrer son attachement viscéral aux valeurs de paix, d’unité nationale et de démocratie, gage du développement économique et du progrès humain voulus par tous les Camerounais. Et l’exemple le plus emblématique reste probablement «l’affaire Bakassi ». Le différend frontalier qui a opposé le Cameroun au Nigeria a permis au chef de l’Etat camerounais d’illustrer son attachement à cette idée d’indivisibilité du territoire national. Sans oublier les efforts consentis dans le cadre de la crise dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.