Fidèle au programme officiel, le président de la République, Paul Biya, chef de l’État, chef des armées, est arrivé au Boulevard du 20 mai à 12 h, précédé par Madame Chantal Biya, première dame du Cameroun, pour la commémoration de la 51e édition de la Fête nationale de l’Unité. Le chef des armées est, tout de suite, accueilli par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense, Joseph Beti Assomo. La musique de la Garde présidentielle donne le ton de la fête, en exécutant l’hymne national. Le président de la République s’incline devant le drapeau. Puis à bord de son véhicule d’apparat, il enchaîne avec la revue des troupes, pour les honneurs militaires. Une fois les honneurs militaires bouclés, le président Paul Biya est installé à la loge présidentielle.
Le commandant des troupes, le général de brigade Bouba Dobekreo, commandant de la 5e région militaire interarmées, altier et ferme sur son véhicule de commandement, va par la suite faire son entrée en scène pour ouvrir la parade militaire. Il est secondé par le colonel Ignace Walter Mengada Bela, directeur des personnels adjoint à la direction de la coordination centrale de la Gendarmerie nationale. Le début du défilé, un autre moment d’attraction, marqué par le carrousel très applaudi d’un détachement de la musique de l’armée de la République arabe d’Égypte. Cette section musique de l’Égypte, pays frère et ami du Cameroun, a séduit par des sonorités instrumentales entrainantes et variées, allant du répertoire très réputé de l’armée égyptienne, aux célèbres compositions de l’armée camerounaise comme Zangalewa, jusqu’à Soul Makossa, une chanson à succès du légendaire Manu Dibango, de regrettée mémoire. Un carrousel pouvant cacher un autre, la prestation égyptienne a été suivie par celle de la Gendarmerie nationale.
Le carrousel, magistralement exécuté par la musique de la Gendarmerie nationale sous le thème : «Tous unis» a revisité les chorégraphies de toutes les aires culturelles du Cameroun. Pour coller au thème de la célébration de cette année, à savoir : «Forces de défense et peuple camerounais, en symbiose pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale, socle d’un Cameroun fort et prospère», c’est l’armée qui a lancé le défilé. La Garde présidentielle, suivie des troupes à pied des forces de défense et de sécurité, de l’administration pénitentiaire et de l’administration des douanes, par une énergie entrainante, une remarquable tonalité et une harmonie d’ensemble, ont laissé à l’opinion nationale et internationale, l’image d’une armée camerounaise moderne, loyale et républicaine. Le chef de l’État qui a suivi toute cette séquence debout, comme de tradition, a par la suite félicité le commandant des troupes, le général de brigade Bouba Dobekreo. Le défilé motorisé ouvert par la cavalerie de la Garde présidentielle a duré le même temps que le pédestre. L’on a particulièrement apprécié l’arsenal de véhicules militaires et engins utilisés par nos forces de défense et de sécurité.