Présenté lors de la session de mai dernier, le budget de l’exercice à venir va se situer à environ 16,5 millions de dollars (environ 9,8 milliards de FCFA).
La séance plénière du 9 octobre 2019 au parlement panafricain fut particulière. Elle a servi de présentation du rapport de la Commission permanente de l’audit et des comptes publics (CAPA) et de celui de la Commission permanente des affaires monétaires et financières du Parlement panafricain (PAP), réunis en la troisième session ordinaire de la 5e législature de l’institution. Des assises marquées par des débats quels que peu tendus à cause des questions financières. En présentant les délibérations de la CAPA, son président, Sékou Fantamadi Diallo a souligné la nécessité d’une harmonisation des rapports entre le bureau du PAP et le secrétaire général.
Les membres de la chambre ont été conviés à suivre les conclusions du conseil de discipline institué par l’Union africaine (UA) pour apporter des éclaircissements sur la gestion financière du secrétaire général par intérim, le Gambien Yusupha Jobe. Les travaux du 9 octobre 2019 ont été conduits par le président de la Commission des droits de l’Homme et des peuples de l’UA, venu tout droit d’Addis-Abeba. Concernant le budget de l’institution parlementaire de l’Union africaine, la proposition arrêtée au cours des discussions est de 16,408 millions de dollars, soit environ 9,8 milliards de FCFA. À la demande de certains organes de l’UA, il été réduit de 4,3 millions de dollars, le budget initialement présenté lors des travaux de mai 2019 qui s’élevait à 20,7 millions de dollars.
Les parlementaires ont invité les uns et les autres à mettre un accent sur le second volet de l’enveloppe budgétaire, notamment le budget-programme qui connaît toujours un faible taux d’exécution, cette année 2019. « Cela est important pour notre institution », a souligné le président du parlement panafricain, Roger Nkodo Dang qui a présidé les travaux de la session plénière. Pour l’exercice 2019, le PAP a bénéficié d’une enveloppe budgétaire de 18,5 millions de dollars, soit 11,52 milliards de FCFA. Les débats houleux n’ont pas empêché que les deux rapports soient approuvés.