Pour son accession à la tête de la Banque centrale européenne le 1er novembre 2019, a garanti aux eurodéputés de mettre des moyens à disposition pour mieux comprendre et accéder à la BCE.
Pour la française qui va bientôt opérer un mandat de 8 ans à la tête de la Banque centrale européenne pas question de laisser les européens à l’écart. « Il faut impérativement dépoussiérer le langage et s’épargner un excès de jargon technocratique pour permettre aux citoyens, aux consommateurs, à des gens qui ne sont pas forcément des experts en politique monétaire de comprendre à quoi sert la BCE« , a déclaré Christine Lagarde. La directrice du Fonds monétaire international (FMI), à 63 ans se prépare à succéder à l’Italien Mario Draghi. Ce dernier a marqué l’institution en mettant en place des mécanismes pour sauvegarder la monnaie unique et stimuler l’inflation dans la zone euro. Face aux parlementaires européens le 4 septembre 2019, la future directrice de la BCE a gardé la tête froide. Interrogée sur la politique monétaire, Christine Lagarde n’a pas commenté les possibles mesures à prendre pour soutenir l’économie dans la zone euro. Celles-ci seront exposées le 12 septembre par Mario Draghi, l’actuel président de la structure. La directrice du FMI comme elle l’avait mentionné dans un document remis au Parlement le 29 août 2019, a réaffirmé que son prédécesseur a raison de vouloir maintenir un cap monétaire élargi que la BCE échoue depuis des années à atteindre son objectif d’inflation légèrement inférieur à 2%.
Madame Lagarde se dit prête à faire le nécessaire pour maintenir la grande institution que représente la BCE à son haut rang. Elle refuse de tenir les mêmes propos que M. Draghi avait affirmé, en 2012, en affirmant que la BCE ferait « tout ce qui est nécessaire » pour sauvegarder l’euro. Car la préservation de la monnaie européenne n’est pas du seul ressort de la Banque. Elle appelle alors les gouvernements de la zone euro à leurs propres responsabilités. Néanmoins Christine Lagarde rassuré que le rôle de l’euro comme monnaie internationale gagnera en importance, en disposant de « systèmes de paiements efficaces et protégés », de marchés de capitaux européens « bien plus développés » et d’une « meilleure coordination » des politiques fiscales des Etats, a soutenu la future dirigeante de la BCE. L’institution va aussi s’occuper davantage de l’environnement, a promis la directrice du FMI.