Après la présidence, la lutte pour l’autonomisation de la femme. C’est le nouveau challenge d’Ellen Johnson Sirleaf, lauréate du Prix Mo Ibrahim 2017 pour la bonne gouvernance.
Une sorte de creuset de solutions aux problèmes inhérents à l’autonomisation de la femme. “Je travaillerai avec une petite équipe pour créer le Centre présidentiel Ellen Johnson Sirleaf pour les femmes et le développement, conçu pour soutenir les femmes en tant qu’agents du changement, créateurs de paix et moteurs du progrès”, a déclaré hier à Kigali Ellen Johnson Sirleaf.
C‘était à l’occasion de la remise du prix Mo Ibrahim 2017 dont elle est récipiendaire. Une distinction fondée par l’ingénieur en télécommunication et milliardaire soudanais Mo Ibrahim en 2006 pour récompenser les efforts de bonne gouvernance d’un dirigeant.
Et si les deux mandats présidentiels de Sirleaf ont été couronnés de succès, c’est sans doute parce qu’elle a mis un accent particulier sur le soutien des femmes libériennes comme elle l’explique dans une autobiographie intitulée “This Child Will Be Great”. Dans de nombreuses parties du livre, elle a reconnu les efforts des groupes de femmes dans l’organisation du soutien à sa campagne politique.
Parmi les autres domaines abordés, la corruption, l’engagement de la fonction publique, la bonne gouvernance, la participation des jeunes au leadership et la poursuite de la marche de l’Afrique à la recherche de l’approfondissement de ses références démocratiques.
Les présidents de la fondation Mo Ibrahim, le président rwandais Paul Kagame et son homologue ivoirien Alassane Ouattara étaient présents à l‘événement. L’ancien Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn ainsi que les membres du comité des prix de la Fondation étaient tous présents.
John Ndinga Ngoma