Le conseiller de la présidence du gouvernement en matière d’information, de presse et de radio, a été inhumé le 20 mai dans le district de Nsok Nsomo.
Depuis le 8 mai, la presse guinéenne pleure son doyen décédé à l’âge de 80 ans des suites de maladie. Le 20 mai, le district de Nsok Nsom a connu le dernier acte des funérailles nationales de Segismundo Nsue Alene, décidées par le président Obiang Nguema Mbasogo, représenté par le ministre de l’Intérieur entouré des autorités locales.
Plus tôt dans la matinée du mercredi pour le premier acte, la première dame, Constancia Mangue de Obiang, au nom et en représentation de son époux, s’est rendue à l’aéroport international de Malabo pour donner un dernier adieu à celui qui avait été récemment conseiller de la présidence du Gouvernement en matière d’information, de presse et de radio, avec une accréditation spéciale auprès du chef de l’Etat.
Selon le service d’information et de presse de Guinée équatoriale, la première dame était entourée de hauts fonctionnaires du gouvernement, dirigés par l’ambassadeur conseiller chef du protocole de l’Etat, Teodoro Biyogo Nsue Okomo, ainsi que de directeurs généraux de différents départements et le président de la commission de suivi du district du Parti démocratique de Guinée équatoriale de Nsok Nsomo, Manuel Osa Nsue. La première dame n’a pas pu retenir ses larmes de chagrin devant le cercueil d’un collaborateur fidèle et assidu. Segismundo Nsue Alene s’est notamment distingué par son total dévouement au service des médias de communication sociale avant, pendant et après l’accession de notre pays à l’indépendance nationale, et ses multiples efforts pour la création de la presse présidentielle dans les années 1990.
Une vie au service de la presse
Photographe de profession, Segismundo Nsue Alene est né le 21 avril 1940 dans le district de Nsok Nsomo. Il a occupé, entre autres, les postes de chef du cabinet de presse de la présidence de la République, aujourd’hui direction générale de la presse présidentielle, directeur général de l’ancien ministère de l’Information, de la Culture et du Tourisme et conseiller de la présidence du gouvernement pour l’information, la presse et la radio, avec accréditation spéciale auprès du chef de l’Etat.
Il a marqué son temps à travers son énorme contribution à l’amélioration des infrastructures et au fonctionnement de la RTVGE, et une vocation infatigable et éprouvée à inculquer à la jeune génération de journalistes actuellement en fonction, les valeurs authentiques de dévouement, de sacrifice, de zèle professionnel et l’esprit patriotique mérité lorsqu’il s’agit d’exercer cette profession qui, en de nombreuses occasions, n’est pas un lit de roses.
Il a été membre du conseil national, de la commission de suivi du district et conseiller du Parti démocratique de Guinée équatoriale de Nsok Nsomo, jusqu’à sa mort. Il laisse derrière lui une veuve, 17 enfants, 56 petits-enfants et 12 arrière-petits-enfants. Mundo, comme l’appelait son épouse et les intimes, a été l’un des premiers hommes de médias à projeter à l’opinion publique nationale et internationale le programme politique de développement de la République de Guinée équatoriale, conçu par le président Obiang Nguema Mbasogo, à partir du 3 août 1979 jusqu’au jour de sa mort, ce qui lui a valu plusieurs décorations.