En réponse à l’assassinat du Général iranien Qassem Soleimani, les autorités de Téhéran avaient procédé à des tirs de ripostes contre des positions américaines à Bagdad. Donald Trump qui s’était empressé de dire qu’il n’y avait aucune victime, a effectivement menti selon le rapport du Pentagone.
Le Président américain Donald Trump a menti au peuple américain et au monde entier en affirmant que le récent bombardement iranien sur les deux bases américaines en Irak, n’avait provoqué aucun blessé ni de tué. En effet, le Commander In Chief James P. Hogan, officier en chef chargé du management des troupes au Pentagone et en réponse à un courrier adressé par Bennie G. Thompson de la Chambre des représentants, a dessiné le bilan des attaques et frappes iraniennes sur les deux bases à savoir : 285 victimes dont 139 décédés et 146 blessés, 15 hélicoptères, 2 avions cargo et 3 drones MQ1-Predator détruits, 3 hangars, 3 dépôts, 10 tentes pulvérisés, sans oublier des dommages sur la tour de contrôle et piste d’envol endommagée.
Des informations inédites qui jettent en disgrâce la crédibilité du président républicain, qui d’ailleurs est à mal avec deux affaires. Tout d’abord l’ingérence russe dans les élections de 2016 et ensuite la procédure de destitution en enquête déclenchée par les démocrates, dont il lui est reproché d’avoir fait usage de son influence sur Kiev, pour investiguer illégalement sur son principal énemi Joe Bidden, l’ancien Vice-président des Etats-Unis.
Soupçons d’abus de pouvoir
Nancy Pelosi avait reproché au milliardaire républicain de critiquer l’enquête sur les réseaux sociaux. « S’il n’est pas d’accord avec ce qu’il entend, il ne devrait pas tweeter, il devrait venir devant la commission et témoigner sous serment », avait-elle déclaré sur la chaîne CBS. « Il peut aussi le faire par écrit, il a les moyens de défendre son dossier », avait ajouté Nancy Pelosi. Donald Trump est soupçonné d’avoir abusé de ses pouvoirs à des fins personnelles en demandant à l’Ukraine d’enquêter sur le démocrate Joe Biden, qui pourrait l’affronter lors de la présidentielle de 2020. Les démocrates ont ouvert une enquête à la Chambre des représentants qu’ils contrôlent afin de déterminer s’il a exercé des pressions sur Kiev pour parvenir à ses fins, notamment en gelant une aide militaire cruciale pour ce pays en guerre avec la Russie.