L’échangeur ultramoderne de type Fly-over au carrefour Solibra a été inauguré, lundi 16 décembre 2019, en présence de l’ambassadeur du Japon.
La réalisation de l’échangeur du Carrefour Solibra ou échangeur de l’amitié Ivoiro-japonaise, s’inscrit dans la mise en œuvre d’un programme de dotation de la ville d’Abidjan d’infrastructures nouvelles de qualité, en vue d’une amélioration de la fluidité de la circulation des personnes et des biens, d’une meilleure connectivité des pôles économiques et d’une amélioration de la compétitivité des acteurs économiques. « C’est un programme qui prend en compte tout le territoire national y compris les zones de l’intérieur du pays », a précisé Alassane Ouattara. Il a souligné que : « l’échangeur du carrefour Solibra est le symbole de la solide coopération entre la Côte d’Ivoire et le Japon (…) cette coopération ira en se renforçant, car il est prévu la réalisation d’autres projets du genre. En 2020, nous allons démarrer la réalisation d’un autre échangeur au carrefour Akwaba dans la commune de Port-Bouët ». Le président a poursuivi en établissant un constat. « Cet échangeur du Carrefour Solibra est la preuve que la Côte d’Ivoire avance et continue d’avancer. Le pays est sur la bonne voie et aucune région ne restera en marge », a-t-il rassuré.
L’infrastructure d’une valeur de 32,5 milliards de F CFA a été financée par le Japon à travers l’Agence japonaise de coopération internationale, conformément à l’accord de don conclu en 2015 entre la Côte d’Ivoire et l’institution japonaise de développement.
Caractéristique de l’ouvrage
Cet échangeur de type Fly-over, symbole de l’excellence des relations entre la Côte d’Ivoire et le Japon, est situé à la limite des communes de Marcory et de Treichville, sur la principale autoroute urbaine d’Abidjan en 2×4 voies. L’ouvrage consiste en un viaduc principal de 312 mètres de longueur, permettant d’enjamber le carrefour de Treichville vers l’aéroport. Un viaduc secondaire de 210 mètres permet d’enjamber le carrefour en venant du pont De Gaulle. Ces ouvrages sont appuyés sur des fondations profondes, avec un tablier continu sur la longueur totale de l’ouvrage et constitué de voussoirs en béton précontraint. La construction de cet échangeur a débuté fin 2016, porte l’estampille de la Française Razel-Bec.
De l’avis des ingénieurs de Razel-Bec, ce projet a présenté des difficultés techniques et constructives importantes. Le rôle de Razel-Bec ne comprenait pas la conception et la filiale devait s’adapter d’une part à une conception peu courante selon les habitudes françaises, et d’autre part aux normes japonaises en matière de calculs de structure.