Historique, elle devient par la force des circonstances, la première femme juive à être à la tête du Royaume de Belgique depuis 28 Octobre 2019.
Wilmes, mère de quatre enfants de la région bruxelloise, a remplacé Charles Michel au poste de tête. Le politicien centriste dirigera un gouvernement intérimaire lors des négociations sur la formation d’une coalition, qui dure des mois en Belgique. Le cabinet de Michel s’est effondré l’année dernière et Wilmes l’a remplacé lorsqu’il est parti à la position de l’Union européenne. Les deux sont membres du parti MR centre-gauche.
En effet, la mère de Wilmes est juive ashkénaze et a perdu plusieurs membres de sa famille lors de l’Holocauste, a confirmé lundi à l’Agence télégraphique juive Philippe Mankiewicz, président de l’organisation du Consistoire, une organisation juive belge. “Elle a caché son identité juive, bien que cela semble être un détail privé de sa biographie et non quelque chose qui soit lié à un aspect décisionnel”, a-t-il déclaré. Le père de Wilmes, Philippe, était conférencier à l’Université catholique de Louvain et n’est pas juif.
En outre, Markiewicz a décrit Wilmes, qui a assisté aux événements de commémoration de l’Holocauste et les a soulignées, comme «une politicienne industrieuse et engagée». Une source de la communauté juive, un membre du parti de Wilmes qui s’est entretenu sous couvert d’anonymat, a déclaré que le judaïsme n’était que récemment devenu «un facteur plus important qu’avant» dans la vie de Wilmes. Le cabinet de Michel s’est effondré l’année dernière et Wilmès l’a remplacé lorsqu’il est entré dans l’Union européenne. Les deux sont membres du parti de centre gauche.