L’année 2019 s’est achevée avec son lot de surprises. Meyomessalainternational.com remercie ses fidèles abonnés et annonce des perspectives nouvelles pour 2020.
Axé sur le marketing politique des leaders d’opinion et veille stratégique, meyomessalainternational.com est un outil à la vision pertinente, via l’information. Première plateforme locale à prôner la communication de nos acteurs économiques et politiques sous des primes singuliers, il est une branche du Groupe BYSSEN, entreprise de droit camerounais, spécialisée sur les productions cybernétiques et écrites.
Alors que de belles perspectives nous attendent pour 2020, avec les élections municipales et législatives de Février, les compétitions internationales dont le Cameroun est l’hôte, notamment le CHAN 2020 en avril (Championnat d’Afrique des nations), la Coupe d’Afrique des Nations de 2021, votre plateforme de référence, repoussera encore ses limites pour vous faire vivre les grands moments de notre démocratie et vie sportive.
Dans le sillage économique, Le chef de l’État camerounais, Paul Biya, a publié en mai 2019 une ordonnance, modifiant et complétant certaines dispositions de la Loi de finances 2019, dont le fait majeur est le passage de 4850,5 à 5212 milliards FCFA du budget de l’État, soit une révision à la hausse de l’ordre de 361,5 milliards FCFA. Les nouvelles poches de recettes sont ainsi projetées 121,5 milliards FCFA, dont 56 milliards FCFA de recettes pétrolières contre des prévisions initiales de 380 milliards FCFA, 24,5 milliards de recettes fiscales et 240 milliards FCFA d’emprunts.
Dans la nouvelle répartition, les dépenses budgétaires passent de 4756 à 5212 milliards FCFA, tandis que les émissions de titres publics passent de 260 à 350 milliards FCFA. Cette évolution semble en droite ligne des engagements du pays vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI) avec lequel il a, en juin 2017, conclu un accord triennal de réformes économiques et budgétaires appuyé par la facilité élargie de crédit (FEC).
Au terme de sa 4ème revue y relative, l’institution financière de Bretton Woods annonçait déjà que les autorités ajustent leur budget 2019 de manière à tenir compte de la hausse des recettes attendues et à incorporer pleinement les besoins de dépenses liés aux prochaines élections et aux subventions aux carburants, tout en maintenant le déficit global à 2% du produit intérieur brut (PIB).
Le budget révisé prévoit également l’accélération de la mise en œuvre des projets d’investissement financés sur ressources extérieures qui sont en cours sur la base d’un plan de décaissement dont les priorités sont bien établies, la hausse du financement extérieur devant permettre de reconstituer la marge de manœuvre budgétaire et de payer les arriérés sur dépenses qui se sont accumulés à la fin de 2018.
En outre, Les chantiers politiques n’ont pas été en reste en cette fin d’année 2019, avec l’adoption du nouveau code des collectivités territoriales décentralisées, les lois sur le multiculturalisme, d’autres textes contre le tribalisme pris par nos parlementaires, dans l’esprit de leurs responsabilités légiférantes. De bonne augure pour l’année 2020 et ses enjeux.
Bonne année à tous !