Le 19 juin dernier, s’est tenue une rencontre générale d’évaluation au siège de l’infrastructure, dans le but de faire le point sur plus de trois mois de mise en service.
Le directeur général du Port autonome de Kribi Patrice Melom, a présidé une réunion spéciale dans le but d’évaluer les 100 premiers jours d’existence de cet œuvre, qui fait partie des projets structurants initiés par le Président de la République Paul Biya, depuis de nombreuses années. En effet, les 24 acteurs ont dressé le bilan chacun dans secteur, pendant plus de trois heures. Formellement lancé dans sa phase opérationnelle et commerciale le 2 mars 2018, le port de Kribi a accueilli jusqu’au 18 juin 2018, 66 navires dont 60 au terminal à conteneurs et six au terminal polyvalent. De plus, les embarquements comme les débarquements de marchandises sont désormais le lot commun, tant en transbordement qu’à destination des territoires camerounais, tchadien et centrafricain.
Toutefois, 100 jours après, le port de Kribi ne désemplit pratiquement pas, le trafic se développe de façon extrêmement rapide sur la partie conteneurs. Pour la direction générale du PAK, c’est beaucoup plus rapide qu’elle l’espérait. Le trafic au port de Kribi va crescendo et tous les acteurs sont satisfaits, malgré de petites difficultés rencontrées au niveau de l’aménagement des espaces de travail. Tout sera réglé dans les prochaines semaines rassure le Directeur Patrice Melom. La rencontre d’évaluation a aussi permis de savoir, que l’administration des douanes se félicite du cap mis sur la dématérialisation des procédures.
Par ailleurs, le chef secteur des douanes Sud II, Norbert Belinga s’est réjoui d’avoir atteint ses objectifs. Même satisfaction chez KRIBI CONTENEURS TERMINAL. L’exploitant en concession du terminal à conteneurs, a procédé au recrutement et à la formation progressive de ses personnels, tout en travaillant sur l’enjeu des délais. La préservation de la compétitivité de ce port, reste donc une donnée importante.
En rappel, le Port de Kribi est certifié conforme au code ISPS depuis le 21 Mars dernier. Elle reconnait au Port Autonome, la conformité du plan de sûreté mis en œuvre et implémenté pour l’infrastructure pour le traitement des opérations des trafics conteneurs et conventionnels. Dans les faits, Il s’agit en fait de lutter, de savoir détecter et de prévenir tout acte illicite ou de malveillance selon les normes prescrites par le Code ISPS. Cette infrastructure considérée comme étant la plus importante plateforme portuaire sur toute la côte ouest-africaine, consacre ainsi la vision synoptique du Chef de l’Etat Paul Biya, pour un démarrage économique conséquent à l’horizon 2035.