Ce chiffre ressort du 11e rapport de conciliation de l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE) pour l’année 2016 présenté à Yaoundé le 22 février 2019.
Ces revenus budgétaires du secteur extractif couvrent notamment le secteur des mines, les hydrocarbures, le transport et les carrières. De manière concrète, la contribution du secteur extractif dans les exportations a été de 23,8% tandis que sa contribution au budget de l’Etat a été de 17,9% sur la même période. Pour ce qui est du Budget d’investissement public, la contribution du secteur extractif s’est située à 3,33% alors que pour ce qui est des emplois, le secteur extractif n’en a généré que 0,3% sur la période concernée. Ce rapport intervient à mi-parcours de la mise en oeuvre de l’aide accordée au Cameroun pour mettre en pratique les 14 mesures correctives prescrites par le conseil d’administration de l’ITIE. Ces mesures correctives portent entre autres sur l’amélioration de la gouvernance, l’adoption du décret de réorganisation du Comité et la mise en oeuvre du protocole signé par les entreprises privées pour la mise en place des règles de représentation et de leur participation effective à la mise en oeuvre de l’ITIE.
Par ailleurs, 2200 milliards de recettes fiscales en 2018 Cameroun. Dans les détails, les recettes fiscales non pétrolières s’élèvent à 1 923,5 milliards de FCFA, les recettes de l’Impôt sur les sociétés pétrolières s’élèvent à 82,5 milliards de FCFA tandis que les recettes provenant des Collectivités territoriales décentralisées (CTD), organismes et entreprises publiques s’établissent à 194 milliards de FCFA. Selon l’administration fiscale, ces performances sont dues en grande partie à l’élargissement de l’assiette fiscale, avec de nouvelles niches d’impôts, mais également, la digitalisation des services qui évitent des pertes d’argent. Mais, note l’administration fiscale, les besoins de l’Etat demeurent importants (infrastructures, sécurité, santé, éducation). Pour y remédier, le fisc informe que le défi est dès lors, d’améliorer le niveau de pression fiscale sans entraver la dynamique des affaires.
D’où la vision des autorités fiscales de faire de la Direction générale des Impôts, une administration qui capitalise les nouvelles technologies de l’information pour accroître la mobilisation des ressources et la qualité des services offerts aux contribuables. La DGI prévoit en 2019, l’extension de la télédéclaration des impôts et taxes de droit commun aux centres divisionnaires des impôts rénovés pour faciliter l’accomplissement des obligations déclaratives des petites et micro-entreprises. Par ailleurs, la déclaration par téléphone portable des impôts et taxes sera étendue aux petits contribuables. Sans oublier l’extension de la dématérialisation du timbre fiscal à tous les chefs-lieux d’arrondissements des régions du Littoral, du Sud, de l’Est et de l’Adamaoua.